Le bienheureux Pie IX a proclamé Saint Joseph le 8 décembre 1870 “ Patron de l’Église universelle ”.
La Sainte Famille
La Prière de Saint Bonaventure à Saint Joseph « Délivrez-moi, ô Père nourricier du Seigneur des armées » contre les ennemis de l’âme:
« Délivrez-moi, ô Père nourricier du Seigneur des armées ; levez-Vous contre mes ennemis, qui osent persécuter votre serviteur. Vous êtes mon Refuge, mon Espérance, ma Force, ma Protection. Que votre Main soit toujours prête à me secourir et vos Oreilles attentives à mes prières. Vous êtes une Forteresse imprenable pour ceux qui se confient en Vous et un Rempart qui défend leur honneur. Je Vous recommande toute ma vie, ô bienheureux Joseph, bénissez toutes mes actions, secourez-moi, et délivrez-moi dans toutes les tentations. A mon heure dernière ne m’abandonnez pas. Et que, sous vos Auspices, je sois introduit, par votre Intercession, dans les Tabernacles éternels. Ainsi soit-il. »
Saint Bonaventure (1217-1274) – Franciscain Italien, Archevêque, Cardinal et Docteur de l’Église Catholique surnommé le « Docteur séraphique ».
Saint Joseph apparaissait à Cotignac le 7 juin 1660
De la dévotion à saint Joseph, époux de la très-sainte Vierge.
C’est donner à la Sainte Vierge un témoignage précieux, que de prendre son époux saint Joseph pour le premier objet de notre dévotion, après celle qui nous attache et nous consacre à son service.
Quelle estime ne devons-nous pas faire de ce saint ! d’un homme que Dieu a choisi pour être le tuteur de l’enfance de son Verbe fait chair, pour être le témoin et le protecteur de la virginité de sa Mère !
Il a veillé à la garde du véritable tabernacle d’Israël ; il a transporté, suivant les circonstances des temps, l’arche de la nouvelle alliance ; il a tenu en dépôt le prix du salut et de la rédemption des hommes.
Quelle gloire d’avoir eu en cette vie une autorité légitime sur la Reine du Ciel et de la terre, même sur le Roi des siècles, seul immortel, à qui toute gloire appartient !
Pour se former une idée de son mérite éminent, il ne faudrait considérer qu’il est l’époux de Marie : Les vertus de l’une font juger des vertus de l’autre. Dieu a donné à Marie un époux digne d’elle.
Mais considérez surtout que Jésus enfant a mille fois reposé sur son sein. Quelles impressions toutes célestes ne faisait pas dans son cœur cet Enfant-Dieu !
Joseph vivait avec Celui qui est la Source des grâces, avec celle qui en est comme le canal pour les distribuer : Combien de richesses spirituelles n’en reçut-il pas ! Patience, douceur, humilité, amour du prochain, amour de Dieu, toutes les vertus brillèrent en lui, et y furent portées au degré le plus sublime.
La sainte Famille
Âme chrétienne, qui voulez vous adonner aux exercices d’une vie dévote et intérieure, recourez, pour en obtenir la grâce, recourez avec confiance à l’intercession d’un saint qui les a pratiqués d’une manière si parfaite. L’Église a érigé à Dieu des temples en son honneur ; elle a établi sa fête. Elle invite ses enfants, par des pratiques de dévotion qu’elle a autorisées, à le regarder comme un des plus puissants protecteurs qu’ils aient auprès de Dieu.
Le nom de Joseph est en effet singulièrement invoqué par tous les fidèles ; ils le joignent fréquemment à celui des personnes sacrées avec qui il a eu de si étroites liaisons.
Allez donc à Joseph, afin qu’il intercède pour vous : de quelque nature que soit la grâce que vous désirez, Dieu l’accordera à sa demande.
Il y a plus : de quelque condition que vous soyez, quel que soit votre état, votre état même et votre condition vous fournissent un sujet et un motif d’une confiance en lui particulière.
Les nobles et les riches doivent considérer, en le priant, que saint Joseph est le petit-fils des patriarches et des rois.
Les pauvres, qu’il n’a pas dédaigné leur obscurité, qu’il a vécu comme eux dans l’indigence ; qu’il a travaillé toute sa vie en artisan ;
Les vierges, qu’il a gardé la plus parfaite virginité ; et les personnes mariées, qu’il a été le chef de la plus auguste famille qui puisse jamais être ;
Les enfants, qu’il a été le nourricier de Jésus, le conservateur et le gouverneur de son enfance ;
Les prêtres, qu’il a eu souvent le bonheur de tenir Jésus entre ses bras, qu’il a même offert au Père éternel les prémices du sang de Jésus au jour de sa circoncision ;
Les personnes religieuses, qu’il a sanctifié la solitude de Nazareth par une fuite entière du monde, et par des conversations intimes avec Jésus et avec sa sainte Mère ;
Enfin, les âmes pieuses et ferventes, que jamais cœur, après le cœur de Marie, n’a aimé Jésus avec plus d’ardeur et de tendresse.
Mais surtout allez à Joseph pour obtenir la grâce d’une bonne mort. L’opinion commune qu’il est mort entre les bras de Jésus et marie, a donné lieu à la grande confiance qu’ont les fidèles que, par son intercession, ils auront une fin aussi heureuse et aussi consolante. On remarque, en effet, que c’est particulièrement à la mort qu’on recueille les fruits de la dévotion qu’on a eue durant la vie à ce grand saint.
(Extrait du livre quatrième de l’imitation de la sainte Vierge – Chapitre XIV)
Notre-Dame avait dit le 19 août 1917, aux Valinhos, que saint Joseph et l’Enfant-Jésus viendraient « pour donner la paix au monde », la paix confiée à son Cœur Immaculé. Le Chef de la Sainte Famille est donc son ambassadeur obligé et le dispensateur de ses grâces.
Le 13 octobre, à la Cova da Iria, « Notre-Dame, ayant disparu dans l’immensité du firmament, raconte sœur Lucie,nous avons vu à côté du soleil saint Joseph avec l’Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus semblaient bénir le monde, avec des gestes qu’ils faisaient de la main, en forme de croix. »
Voici trois Prières dévotes à notre Seigneur Jésus et à la Bienheureuse Vierge Marie sa Mère de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153), Moine cistercien de Cîteaux à l’âge de 22 ans et Abbé de Clairvaux à 25 ans qui est le Fondateur de l’Ordre des Cisterciens.
Saint Bernard de Clairvaux 1090 – 1153
La Prière « SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie »
de Saint Bernard de Clairvaux :
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre intercession, ait été abandonné de vous.
Animé d’une pareille confiance, je cours vers vous, ô Vierge des vierges et notre Mère, je viens à vous, et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Mère du Verbe, ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Invoquez Marie » :
« Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes ballottés sur les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la calomnie, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, l’avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie. Dans le péril, l’angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte ni vos lèvres ni vos cœurs ! Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarerez pas. En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir. En pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; sous sa conduite vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. Ainsi soit-il. »
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
Apparition de la Très Sainte Vierge à saint Bernard
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Mère du Christ, Fils unique et souverain du Père suprême » :
« Fils unique et souverain du Père suprême, Créateur du monde, Père tendre, jetez sur les pécheurs affligés des regards de bonté. Mère souveraine du Fils suprême, vous qui tenez en main le moyen de nous secourir, tendre mère, nourrissez du lait de vos conseils les pèlerins de cet exil. Ô doux Seigneur, qu’ils trouvent la consolation en respirant en votre nom, vous qui, pour ôter les péchés du monde, avez daigné naître d’une vierge, ô vous qui êtes le père de celle qui vous a donné le jour. Qu’ils soient consolés, ô aimable souveraine, ceux qui ont soif de vos consolations, heureuse femme à qui conviennent les deux noms de Vierge et de mère. Ô figure de la substance du Père, vous êtes la splendeur de la gloire, la véritable lumière de la justice, de qui découle la plénitude de toute grâce. Ô reine du royaume de David; vous êtes la tige de la fleur du Seigneur, vous êtes l’arche du pain des anges, dont notre désert mérite de se nourrir. Force et sagesse du Père, vous qui disposez tout avec douceur, vous n’avez avec lui qu’une seule et même substance, vous partagez avec lui l’honneur et la gloire. Etoile de la mer, reine du monde, vous êtes la mère de ce petit enfant que tous et chacun, que partout et toujours adorent les peuples fidèles. Ô saint admirable des saints, ô vous que tout l’univers désire, homme puissant et Dieu humble, ô mon Seigneur, vous n’avez point, vous n’aurez jamais d’égal. Ô sainte des saintes, très-douce créature, seule digne de produire un si divin rejeton, qui seule avez mérité que de votre chair très-pure sortit la majesté très-haute, l’Homme-Dieu. Jésus-Christ, source intarissable, qui rassasiez le cœur des hommes, dans ma soif je ne soupire qu’après vous ; Fils de Dieu, seul vous me contenterez. Mère du Christ, beauté virginale, qui êtes assise sur un trône dans les airs, votre nom, doux comme le miel, fait fondre mon cœur qui est dur comme le fer. Bien souverain, rempli de douceur, lumière véritable émanée de la lumière véritable, dont le nom prononcé remplit d’une étonnante allégresse le cœur des justes. Le lit de repos du bien suprême, doux cellier renfermant du vin délicieux, que le Roi du ciel, la douceur des doux, s’est fait en lui communiquant sa douceur. Pères au-dessus de tous les pères, réparateur du genre humain, qui avez pris, pour nous, misérables pécheurs, une chair humaine, dans le sein d’une femme. Mère des mères, vierge des vierges, trésor de salut pour les humains, ô vous qui sans souillure aucune avez conçu en vous le souverain Seigneur. Ecoutez ma prière, je vous en conjure, ô vous qui accordez les grâces, et, dans votre miséricorde, pardonnez la misère de ce pécheur, effacez mes péchés. Entendez, je vous en supplie, ô vous qui êtes pleine de grâce, les soupirs de ce pécheur, et, dans votre bonté, ô tendre mère, réconciliez-moi avec Dieu. Père, ayez pour agréables les gémissements d’un malheureux, remettez-moi la dette de mon péché, parce que j’ai augmenté et j’augmente encore mes démérites. Ayez pour agréables, ma mère, les cris attristés d’une coupable, apaisez le Seigneur en ma faveur; qu’il ne soit pas inexorable, ce maître que j’ai offensé. Ô fils d’une mère vierge, entendez les plaintes d’une âme misérable qui, couchée dans la poussière, gémit d’être livrée à la corruption, comme un vil animal. Ô vierge sans tâche, mon âme malheureuse crie, vers vous, cette âme qui, dès l’âge le plus tendre jusqu’à ce jour, ne cesse de se livrer aux crimes les plus atroces. Père miséricordieux, corrigez un fils qui s’égare, tendez-moi, dans ma chute, une main secourable, relavez-moi de la boue du vice, et conduisez-moi dans le chemin de vos commandements. Tendre mère, visitez celui qui vous prie, ayez pour moi des sentiments de bonté dans votre cœur, en présence du clément Jésus, demandez qu’il me pardonne mes péchés. Père, soyez-nous propice, vous qui êtes notre père et notre compagnon, nous vous louons, nous vous bénissons, nous vous adorons, nous vous aimons de tout notre cœur. Mère, soyez-nous propice, vous notre sœur et notre compagne faites que nos cœurs soient prompts et fervents à chanter vos louanges. Créateur béni de tous les êtres, bénissez les esprits des fidèles, qui célèbrent votre nom, et que vous avez sauvés par le bienfait de votre mort. Vous qui êtes bénie entre toutes les femmes; bénissez ceux qui célèbrent vos mamelles sacrées, celui que vous avez allaité donne la nourriture à ceux qui sont affamés. Louanges, honneur au Fils de Dieu, salut, force et bénédiction; que bénies soient son incarnation, sa mort et sa résurrection. Béni soit le père des lumières, bénie soit la vierge des vierges; que notre cœur exalte le Seigneur, qu’il soupire après l’éternelle source des douceurs. Amen. »
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
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« Je suis Notre-Dame du Rosaire. Je viens vous demander de dire tous les jours le chapelet et de changer de vie. » Notre Dame à Fatima (13 octobre 1917)
Prière et sacrifice – Le saint Rosaire.
« Il y a deux moyens pour sauver le monde : la prière et le sacrifice.
« Et donc il y a le saint Rosaire. Regardez Père ! la Très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De
telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se
rapportant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, que ce soient des
familles qui vivent dans le monde ou des communautés religieuses ou bien à la vie des
peuples et des nations, Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne
puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous
sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et nous
obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes. »
La dévotion au Coeur Immaculé de Marie
« Et donc, ayons la dévotion au Coeur Immaculé de Marie, notre très sainte Mère,
en la considérant comme le siège de la clémence, de la bonté et du pardon, et
comme la porte sûre pour entrer au Ciel (…). »
Soeur Lucie au père Augustin Fuentes le 26 décembre 1957
Acte de consécration au coeur immaculé de Marie
La récitation quotidienne du Chapelet
Le 13 octobre 1917, Notre-Dame a révélé qu’elle voulait être invoquée à Fatima sous le vocable de “Notre-Dame du Rosaire”. À chacune de ses six apparitions, elle a demandé que l’on récite le chapelet tous les jours.
Puisqu’il s’agit de réparer les offenses faites à son Coeur Immaculé, quelle autre prière vocale pourrait-elle lui être plus agréable ?
Credo – Symbole des Apôtres (Sur la croix du chapelet)
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois au Saint Esprit, à l’immaculée Conception de la Vierge Marie
à la sainte Église catholique, à la communion des saints,
à la rémission des péchés à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.
Amen
Notre Père
Notre Père qui êtes aux Cieux
Que Votre Nom soit sanctifié
Que Votre Règne arrive
Que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.
Donnez nous aujourd’hui notre pain de chaque jour (notre pain célestiel)
Pardonnez nous nos offenses
comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous laissez pas succomber à la tentation
Mais délivrez nous du mal.
Amen
Je vous salue Marie – (Je vous aime Ô Marie)
Je vous salue Marie (Je vous aime Ô Marie) pleine de grâce,
le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Gloire au Père (entre chaque dizaine)
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours,
et dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Ô mon Jésus (entre chaque dizaine)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous!
Les quinze Mystères du Rosaire de Notre Dame
Par le Coeur Immaculé de Marie, Immaculée Conception, Médiatrice de Miséricorde et Porte du Ciel.
« Méditez donc avec grand soin, les Mystères du Rosaire, écrivait, il y a plusieurs
siècles, un fervent religieux dominicain. Car cette méditation est à la prière vocale ce que
le coeur est au corps vivant, le sel aux mets, la pierre précieuse à l’anneau, les fleurs au
jardin, les fruits aux vergers, les eaux aux pâturages, les fleuves aux vallées, la rosée du
matin aux prairies, le soleil au jour, la lune à la nuit, l’étoile au navigateur, l’eau à la bouche
altérée, le repos aux membres fatigués, l’épée au guerrier, etc. »
Tableau des Mystères du Saint Rosaire
LES MYSTÈRES JOYEUX L’Annonciation (Fruit : l’humilité) La visitation (Fruit : la charité envers le prochain) La naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ (Fruit : l’amour de la pauvreté) Présentation de Jésus au temple (Fruit : l’obéissance) Le recouvrement de Jésus au temple (Fruit : la recherche de Jésus)
LES MYSTÈRES DOULOUREUX L’agonie de Notre-Seigneur ( Fruit : la contrition) La flagellation (Fruit : la patience) Le couronnement d’épines (Fruit : la mortification des sens et de l’amour propre) Le portement de la Croix (Fruit : le support des peines de notre état) Le crucifiement (Fruit : la persévérance)
LES MYSTÈRES JOYEUX La résurrection de Notre-Seigneur (Fruit : la foi, la conversion) L’Ascension (Fruit : le désir du Ciel) La Pentecôte (Fruit : Le recueillement et la prière) L’Assomption de la sainte Vierge (Fruit : l’union avec Dieu) Le couronnement de la sainte Vierge (Fruit : une grande confiance en sa protection)
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1916 – 2016 Centenaire des trois apparitions de l’Ange de la Paix à Fatima
Mangez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.
Voici la prière que l’Ange a enseignée à Lucie, Francisco et Jacinthe et que je vous conseille de dire tous les jours et plusieurs fois par jour:
« Mon Dieu, je crois, je vous adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui ne vous adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas. (A dire trois fois …)
Très Sainte Trinité Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre tout en les adorant les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de notre Seigneur Jésus-Christ présent dans les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-Même offensé, et je vous demande, par les mérites infinis du Coeur Sacré de Jésus et du Coeur immaculé de Marie, la conversion des pauvres pécheurs. Amen »
Mangez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.
1. PRINTEMPS 1916 : « Priez avec moi ! »
« Nous étions en train de jouer depuis quelque temps, lorsqu’un vent violent secoua les arbres, et nous fit lever la tête pour voir ce qui arrivait, car le temps était serein. Nous aperçûmes alors, à une certaine distance, au-dessus des arbres qui s’étendaient du côté du levant, une lumière plus blanche que la neige, qui avait la forme d’un jeune homme de quatorze ou quinze ans. Elle était transparente, plus brillante qu’un cristal traversé par les rayons du soleil, et d’une grande beauté. À mesure que cette apparition approchait, nous distinguions mieux ses traits. Nous étions tout surpris, impressionnés, et nous ne disions mot.
« En arrivant près de nous, cet être mystérieux nous dit :
–Ne craignez pas ! Je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi !
« Il s’agenouilla à terre, et courba le front jusqu’au sol. Poussés par un mouvement surnaturel, nous l’imitâmes, et nous répétâmes les paroles
que nous lui entendions prononcer :
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas !
« Après avoir répété trois fois cette prière, il se releva et nous dit :
–Priez ainsi ! Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications.
« Et il disparut.
« L’atmosphère surnaturelle qui nous enveloppait était si intense que nous n’avions presque plus conscience de notre propre existence. Lire la suite
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas !
2. ÉTÉ 1916 : « Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices ! »
L’été arriva, avec sa chaleur brûlante, qui desséchait la campagne. Aussi faisait-on sortir les brebis dès le petit jour pour les faire profiter des heures fraîches et de l’herbe encore humide de rosée. Mais quand la canicule leur ôtait l’appétit, on les reconduisait à la bergerie, pour les faire sortir de nouveau seulement aux approches de la nuit. Lucie, François et Jacinthe employaient les heures les plus accablantes à se reposer et à jouer à l’ombre accueillante des figuiers ou bien, quand l’air devenait moins étouffant, sous le feuillage découpé des oliviers et des pruniers qui entouraient le puits.
Ce fut là, en ce lieu appelé l’Arneiro, qu’un jour, à l’heure de la sieste, le céleste Messager se montra pour la deuxième fois aux enfants qui étaient en train de jouer sur le puits.
« Soudain, raconte Lucie, nous vîmes le même Ange près de nous.
–Que faites-vous ? nous dit-il.Priez, priez beaucoup ! Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices.
–Comment devons-nous nous sacrifier ? demandai-je.
– De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra. » Lire la suite
Jacinthe François Lucie
3. AUTOMNE 1916 : « Consolez votre Dieu ! »
L’automne approchait. Les vendanges furent vite faites dans cette région où les vignes étaient rares. Le soleil était moins ardent et les enfants passaient de nouveau toute la journée avec les brebis. Alors, l’Ange revint vers eux. Pour la dernière fois.
« La troisième apparition a dû avoir lieu en octobre, ou fin septembre, parce que nous n’allions déjà plus passer les heures de sieste à la maison, raconte Lucie.
« Après avoir pris notre repas, nous nous mîmes d’accord pour aller prier à la grotte qui est située de l’autre côté de la colline. Il nous fallut donc contourner la pente de cette colline et escalader quelques rochers qui se trouvent en haut de la “ Pregueira ”. Les brebis réussirent à passer, non sans difficulté. Dès que nous fûmes arrivés, nous agenouillant, le visage contre terre, nous nous sommes mis à réciter la prière de l’Ange : “ Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ”, etc.
« Je ne sais combien de fois nous avions répété cette prière lorsque nous vîmes briller au-dessus de nous une lumière inconnue. Nous nous sommes relevés pour voir ce qui se passait et nous avons revu l’Ange qui tenait dans sa main gauche un calice sur lequel était suspendue une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de Sang dans le calice.
Adoration de l’Ange de l’Eucharistie
« Laissant le Calice et l’Hostie suspendus en l’air, il se prosterna près de nous jusqu’à terre et répéta trois fois cette prière :
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
« Puis, se relevant, il prit de nouveau dans ses mains le Calice et l’Hostie. Il me donna la Sainte Hostie et partagea le Sang du calice entre François et Jacinthe en disant en même temps :
L’Ange de l’Eucharistie donne la communion aux voyants de Fatima
–Mangez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. Lire la suite
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BULLE D’INDICTION
DU JUBILÉ EXTRAORDINAIRE
DE LA MISÉRICORDE
FRANÇOIS
EVÊQUE DE ROME
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU
À CEUX QUI LIRONT CETTE LETTRE
GRÂCE, MISÉRICORDE ET PAIX
1. Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père. Le mystère de la foi chrétienne est là tout
entier. Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Nazareth. Le Père, « riche
en miséricorde » (Ep 2, 4) après avoir révélé son nom à Moïse comme « Dieu tendre et
miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité » (Ex 34, 6) n’a pas cessé de faire
connaître sa nature divine de différentes manières et en de nombreux moments. Lorsqu’est venue
la « plénitude des temps » (Ga 4, 4), quand tout fut disposé selon son dessein de salut, il envoya
son Fils né de la Vierge Marie pour nous révéler de façon définitive son amour. Qui le voit a vu le
Père (cf. Jn 14, 9). A travers sa parole, ses gestes, et toute sa personne,[1] Jésus de Nazareth
révèle la miséricorde de Dieu.
2. Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde. Elle est source de joie,
de sérénité et de paix. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde est le mot qui révèle le
mystère de la Sainte Trinité. La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à
notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le coeur de chacun lorsqu’il
jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le
chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son coeur à l’espérance d’être aimé pour
toujours malgré les limites de notre péché.
3. Il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre
regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père. C’est la
raison pour laquelle j’ai voulu ce Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde, comme un temps
favorable pour l’Eglise, afin que le témoignage rendu par les croyants soit plus fort et plus efficace.
L’Année Sainte s’ouvrira le 8 décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception. Cette fête
liturgique montre comment Dieu agit dès le commencement de notre histoire. Après qu’Adam et
Eve eurent péché, Dieu n’a pas voulu que l’humanité demeure seule et en proie au mal. C’est
pourquoi Marie a été pensée et voulue sainte et immaculée dans l’amour (cf. Ep 1, 4), pour qu’elle
devienne la Mère du Rédempteur de l’homme. Face à la gravité du péché, Dieu répond par la
plénitude du pardon. La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut
imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne. En cette fête de l’Immaculée Conception,
j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte. En cette occasion, ce sera une Porte de la Miséricorde, où
quiconque entrera pourra faire l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne, et donne
l’espérance……………….. Lire la suite
Misericordiae Vultus BULLE D’INDICTION DU JUBILÉ EXTRAORDINAIRE DE LA MISÉRICORDE
1 Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques, et Jean son frère, et les emmène, à l’écart, sur une haute montagne. 2 Et il fut transfiguré devant eux: son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. 3 Et voici que leur apparurent Moïse et Elie, qui s’entretenaient avec lui. 4 Pierre alors, prenant la parole, dit à Jésus: « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici; si tu le veux, je vais faire ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. » 5 Comme il parlait encore, voici qu’une nuée lumineuse les prit sous son ombre, et voici qu’une voix disait de la nuée: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le. » 6 A cette voix, les disciples tombèrent sur leurs faces, tout effrayés. 7 Mais Jésus, s’approchant, les toucha et leur dit: « Relevez-vous, et n’ayez pas peur. » 8 Et eux, levant les yeux, ne virent plus personne que lui, Jésus, seul. 9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: « Ne parlez à personne de cette vision, avant que le Fils de l’homme ne ressuscite d’entre les morts. »
(Matthieu XVII 1, 9)
La Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur le mont Thabor
Vous pouvez lire le récit de la Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Évangile selon Saint Matthieu (Matthieu 17, 1-9), dans l’Évangile selon Saint Marc (Marc 9, 2-10) et dans l’Évangile selon Saint Luc (Luc 9, 28-36)
PREMIÈRE INSTRUCTION
Les témoins, le lieu et le temps de la Transfiguration
En se transfigurant devant trois de ses Apôtres seulement, à l’écart, sur le sommet d’une haute montagne, et tandis qu’il priait (cf Lc IX, 29) Notre-Seigneur nous enseigne donc surtout ces trois importantes leçons, savoir :
La première, que les grâces de choix ne sont pas accordées à tout le monde, mais que Dieu en favorise ceux qu’il veut, sans que les autres puissent se plaindre, puisque tous reçoivent les grâces nécessaires au salut.
La deuxième, que Jésus ne nous mène jamais au milieu du monde, mais toujours dans la retraite, et que si même il nous conduit par le chemin ardu des épreuves, c’est une marque de son affection particulière pour nous.
La troisième enfin, que le temps de la prière est celui ou il se révèle plus spécialement à nous, en éclairant notre âme sur nos devoirs et en échauffant notre cœur pour les accomplir.
Conformément à ses leçons, ne désirons donc pas, chrétiens, de grâces extraordinaires, dans lesquelles notre orgueil pourrait trouver une occasion de péché ; mais recevons avec une profonde reconnaissance les grâces communes, qui nous permettent d’accomplir humblement et sûrement notre salut.
En second lieu, évitons le plus que nous pouvons les vaines sollicitudes et surtout le bruit et les amusements du siècle, et aimons à suivre le mouvement divin qui nous conduit dans la retraite, tout au moins dans celle du cœur.
Et s’il plait à Dieu de nous imposer des fatigues plus ou moins dures, sachons que c’est pour nous faire gravir la montagne de la perfection, au sommet de laquelle Il nous récompensera en se manifestant à nous. Enfin, dans notre retraite ou au milieu de nos épreuves, appliquons-nous sans cesse à l’exercice de la prière, car c’est elle qui sanctifie la solitude, qui donne aux croix leur caractère et leur mérite, et qui transporte l’âme aux pieds de Dieu, de qui découle sur elle les grâces de lumière et de force qui la transfigurent.
Puissions-nous, chrétiens, observer avec fidélité ces diverses leçons, et mériter ainsi, après l’invisible transfiguration de notre âme en ce monde, la glorieuse transfiguration du Ciel.
Ainsi soit-il
DEUXIÉME INSTRUCTION
La Transfiguration de Notre-Seigneur
En quoi consiste la Transfiguration de Notre-Seigneur sur le mont Thabor, qu’elle fut la figure de la transfiguration glorieuse des élus dans le Ciel et que pour arriver à cette transfiguration glorieuse, il faut ici-bas nous transfigurer de pécheurs en justes. C’est dans son propre Corps que Notre-Seigneur a été transfiguré, et c’est aussi dans leur âme et dans leur propre corps que seront glorieusement transfigurés au Ciel ceux qui se seront sincèrement et courageusement transfigurés sur la terre dans leur conduite et dans toute leur vie.
Notre transfiguration laborieuse ici-bas, opérée par nos soins incessants, est d’ailleurs la condition indispensable de la transfiguration glorieuse dont Dieu récompensera au Ciel notre bonne volonté sincère et nos réels efforts.
Rappelons-nous sans cesse, chrétiens, ces vérités, aussi instructives que pleines d’encouragement. Instructives, dis-je, car elles nous préservent de l’illusion de croire qu’on peut arriver à la gloire du Ciel sans passer par les souffrances volontairement endurées et embrassées d’ici-bas. J’ajoute pleines d’encouragement, car s’il est certain qu’après avoir souffert, Notre-Seigneur est entré dans sa gloire, il ne l’est pas moins qu’en souffrant à son exemple nous y entrerons à notre tour sur ses pas.
Ayons donc les yeux toujours fixés sur l’admirable récompense qui nous est préparée, et les travaux qu’il faut accomplir pour la mériter nous paraîtrons faciles. Nous accomplirons ainsi plus volontiers ces travaux, et ainsi nous mériterons plus sûrement la récompense de l’éternelle transfiguration céleste. Ainsi soit-il.
TROISIÈME INSTRUCTION
De ce qui se passa sur le Thabor pendant la Transfiguration
Telles sont chrétiens, les principales instructions que renferment pour nous l’apparition de Moïse et d’Élie sur le Thabor, leur entretien avec Jésus et l’intervention de Pierre.
L’apparition de Moïse et d’Élie nous confirme surtout la mission divine de Jésus, car leur présence atteste qu’Il est d’accord avec eux en toutes choses, par conséquent qu’Il est le Messie qu’ils ont annoncé : autrement ils ne Lui auraient pas donné l’appui de leur adhésion.
Leur entretien avec le Sauveur nous rappelle principalement que la vérité fondamentale du Christianisme, c’est qu’on ne peut arriver à la Gloire dans le Ciel qu’après avoir porté ici-bas sa croix.
Enfin l’intervention de saint Pierre est surtout une confirmation de cette vérité, en ce qu’il est jugé n’avoir pas compris ce qu’il disait, lorsqu’il demandait à jésus de rester avec eux sur le Thabor plutôt que d’aller à Jérusalem pour y mourir sur la Croix.
Ranimons donc, chrétiens, notre foi en la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, si solennellement attestée par les deux plus illustres et les deux plus saints personnages de l’ancienne loi. Et en même temps pénétrons-nous plus que jamais de la nécessité de souffrir pour arriver au Ciel, puisque c’est la vérité qu’Il a voulu nous enseigner dans cette circonstance particulièrement mémorable de la Transfiguration.
Bref, croyons en Jésus-Christ, et souffrons en union avec Lui : voilà en deux mots ce que nous suggère de faire la considération du mystère de la Transfiguration. Que si nous sommes fidèles à cette double pratique, ayons l’assurance qu’un jour nous contemplerons à notre tour, sur le céleste Thabor, non pas seulement le Corps glorifié du Sauveur, mais sa divinité elle-même, source de tout bien, de toute joie, de tout bonheur. Ainsi soit-il.
QUATRIÈME INSTRUCTION
La Voix qui sort de la nuée
Chrétiens, Jésus est notre Dieu et notre Législateur souverain.
Il est notre Dieu, puisque la voix du Père céleste, qui s’est fait entendre du sein de la nuée sur le Thabor, l’a proclamé son Fils bien-aimé.
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances. Écoutez-le ! »
Il est notre Législateur souverain, puisque cette même voix céleste nous a commandé de l’écouter dans tout ce qu’Il nous enseignerait et dans tout ce qu’Il nous prescrirait.
Que ces vérités si importantes ne restent donc pas pour nous de simples spéculations. Qu’elles produisent en nous leur effet naturel, c’est-à-dire mettons notre conduite en rapport avec notre croyance. Jésus est notre Dieu ? Nous le croyons du fond de notre cœur ? Ayons pour Lui le même respect que Lui témoignent Moïse et Élie ; ayons pour Lui le même dévouement que Lui témoigne Pierre ; ayons pour Lui le même amour que fait paraître le Père céleste.
Il est notre Législateur souverain? Soumettons notre esprit à ses enseignements, notre volonté à ses prescriptions. Soyons hommes autant que chrétiens ; c’est-à-dire soyons conséquents avec nous-mêmes, comme le veut la simple raison humaine ; c’est-à-dire encore une fois, si nous croyons une chose, agissons en conséquence ; et pour le cas présent, offrons à Jésus l’hommage de tout ce qu’il y a de meilleur en nous, puisqu’il est notre Dieu, et soumettons-nous sans réserve à tous ses ordres et à toutes ses Volontés, puisqu’Il est à l’exclusion de tout autre, celui que nous devons écouter.
Si les trois Apôtres pierre, Jacques et Jean, en entendant la voix divine leur adresser des paroles si agréables et si calmes, furent cependant « saisis d’une telle terreur qu’ils tombèrent par terre », jugez de l’effroi que nous éprouverons au jour du jugement dernier, lorsque Dieu viendra faire entendre les arrêts de sa Justice redoutable. C’est alors que les pécheurs, épouvantés de n’avoir pas écouté la voix de j ésus pendant leur vie, crieront aux montagnes de tomber sur eux pour les dérober à la vue du Juge vengeur (Apoc. VI,16).
Mais si nous avons vécu en chrétiens sincères, c’est-à-dire si nous avons toujours été dociles à ce que nous aura dit Jésus par les diverses voix dont il se sert pour se faire entendre de nous, notre frayeur ne sera pas de longue durée, car le souverain Juge, d’un seul regard, et sans même avoir besoin de nous rien dire, nous fera comprendre que nous n’aurons rien à craindre. Alors nous attendrons en paix l’instant où il nous appellera à sa suite pour nous donner part à son éternelle Transfiguration dans le Ciel. Ainsi soit-il.
(Instructions tirées de l’ouvrage La somme du prédicateur sur les temps liturgiques et les Évangiles par P. Grenet)
Autres méditations sur la Transfiguration (Les trois raisons de la transfiguration – Extraits du sermon du 6 août 1967, fête de la Transfiguration – par frère Georges de Jésus) – CLIQUEZ ICI
Saint Louis-Marie Grignon de Monfort (31 janvier 1673 – 28 avril 1716)
Ô Sagesse éternelle et incarnée! Ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai
homme, Fils unique du Père Éternel et de Marie, toujours Vierge!
Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant
l’éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de
votre incarnation.
Je vous rends grâce de ce que vous vous êtes anéanti vous-même, en prenant la
forme d’un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon. Je vous loue et
glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère,
en toutes choses, afin de me rendre, par Elle, votre fidèle esclave.
Mais hélas! Ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les voeux et les
promesses que je vous ai solennellement faits dans mon Baptême. Je n’ai point
rempli mes obligations. Je ne mérite pas d’être appelé votre enfant ni votre esclave,
et comme il n’y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n’ose plus
par moi-même approcher de votre sainte et auguste Majesté.
C’est pourquoi j’ai recours à l’intercession et à la miséricorde de votre sainte Mère,
Flèche d’Or www.jesusmarie.fr page 16
Dévotion au Coeur Immaculé de Marie et au Coeur Sacré de Jésus
que vous m’avez donnée pour Médiatrice auprès de vous, et c’est par son moyen
que j’espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l’acquisition
et la conservation de la Sagesse.
Je vous salue donc, ô Marie immaculée, tabernacle vivant de la divinité, où la
Sagesse éternelle cachée veut être adorée des anges et des hommes.
Je vous salue, ô Reine du ciel et de la terre, à l’empire de qui tout est soumis : tout
ce qui est au-dessous de Dieu.
Je vous salue, ô refuge assuré des pécheurs, dont la miséricorde n’a manqué à
personne.
Exaucez les désirs que j’ai de la divine Sagesse, et recevez pour cela les voeux et
les offres que ma bassesse vous présente.
Moi, N…, pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd’hui, entre vos mains, les
voeux de mon Baptême :
Je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres,
Et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma
croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n’ai
été jusqu’ici.
Je vous choisis aujourd’hui, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et
Maîtresse. Je vous livre et consacre, en qualité d’esclave, mon corps et mon âme,
mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions
passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de
moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus
grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.
Recevez, ô Vierge bénigne, cette petite offrande de mon esclavage, en l’honneur et
union de la soumission que la Sagesse éternelle a bien voulu avoir de votre
maternité, en hommage de la puissance que vous avez tous deux sur moi, et en
action de grâces des privilèges dont la sainte Trinité vous a favorisée.
Je proteste que je veux désormais, comme votre véritable esclave, chercher votre
honneur et vous obéir en toutes choses.
Ô Mère admirable, présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d’esclave éternel,
afin que, m’ayant racheté par vous, il me reçoive par vous.
Ô Mère de miséricorde, faites-moi la grâce d’obtenir la vraie Sagesse de Dieu et de
me mettre, pour cela, au nombre de ceux que vous aimez, que vous enseignez,
que vous nourrissez et protégez comme vos enfants et vos esclaves.
Ô Vierge fidèle! Rendez-moi en toutes choses un si parfait disciple, imitateur et
esclave de la Sagesse incarnée, Jésus-Christ votre Fils, que j’arrive par votre
intercession et à votre exemple, à la plénitude de son âge sur la terre et de sa
gloire dans les cieux.
Ainsi soit-il ! Saint Louis-Marie Grignion de Monfort (31 janvier 1673 – 28 avril 1716)
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Jésus a prononcé sept dernières paroles lorsqu’il était en Croix.
Frères et soeurs, méditez sur les sept Paroles de Jésus en Croix, Paroles Sacrées prononcées par Dieu Lui-même comme le testament destiné aux âmes rachetées par son Sacrifice.
Les Sept Paroles de Jésus en Croix
1ère parole: Luc 23:34 « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font. »
2ème parole: Luc 23:43 « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »
3ème parole: Jean 19: 26-27 Jésus voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, il dit à sa Mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple: « Voici ta mère ».
4ème parole: Matthieu 27:46 « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné? »
5ème parole : Jean 19:28 « J’ai soif «
6ème parole : Jean 19: 30 « Tout est consommé. »
7ème parole: Luc 23:46 « Père, je remets mon esprit entre tes mains. »
Notre Seigneur Jésus-Christ mort par Amour pour nous sauver!
Pour vous aider dans vos méditations et prières, voici les commentaires et prières de Saint Bonaventure sur les sept dernières Paroles prononcées par le Rédempteur Notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix.
Sept paroles de Jésus en croix – Première Parole.
« Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font. »
Jésus, hostie, sacrifice, bienfait et grâce de salut; Jésus, confiance assurée, refuge inébranlable : pour racheter le genre humain de sa captivité, pour anéantir les crimes dont nous étions coupables, pour nous unir à Dieu et nous combler de ses dons, vous n’avez point refusé de souffrir les chaînes, les fouets, les meurtrissures. Vous avez accepté la croix et ses ignominies, ses tourments et ses plaies. Et alors qu’elle vous recevait, alors que vos ennemis frémissaient contre vous, que le marteau frappait et que les clous déchiraient votre chair, que la douleur se faisait sentir plus atroce, que votre sang adorable coulait en abondance, que la souffrance vous oppressait et que votre angoisse s’aggravait, vous avez supplié votre Père de pardonner à vos ennemis, à ceux qui vous attachaient; vous l’avez conjuré en faveur de leur ignorance, et vous lui avez dit : Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font.
Prière.
O douce patience ! ô mansuétude ineffable, clémence infinie, bénignité sans limites! Comme une brebis pleine de douceur, vous ne laissez échapper aucune plainte; comme une mère pleine de tendresse, vous excusez l’injure dont on vous couvre ; comme l’âme dont la bonté est inépuisable, vous gardez toute votre bienveillance; comme celui dont la volonté est d’une tendresse sans bornes, vous ne mettez en avant que la miséricorde. L’espérance de nos coeurs se tourne vers vous ; vers vous montent nos soupirs, vers vous coulent nos larmes, vers vous s’élèvent nos désirs, et nous crions avec confiance : Seigneur, daignez nous pardonner.
Sept paroles de Jésus en croix – Seconde Parole.
« Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »
Jésus, auteur de tout pardon, consolation de ceux qui pleurent ; Jésus, gloire de notre repentir, espoir des pénitents : alors que, suspendu sur la croix, vous étiez associé au supplice de deux scélérats, l’un d’eux s’élevait contre vous, vous blasphémait injurieusement, et vous disait (1) : « Si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi et nous sauve en même temps ; exerce à ton égard la puissance que tu montras en sauvant les autres. » L’autre le reprenait, lui montrait sa folie, se déclarait coupable et vous suppliait en disant : « Souvenez-vous de moi lorsque vous serez parvenu en votre royaume, en ce royaume plein de douceur, lorsque vous vous montrerez Roi.»
Et vous, Seigneur, qui aimez le repentir et y attirez les coeurs par votre grâce, vous ne vous êtes point contenté de lui promettre un souvenir, mais vous l’avez assuré de votre gloire, et vous lui avez dit : « Oui, je vous le promets, vous serez avec moi dans la gloire. »
Prière.
O charité empressée de mon Dieu! Miséricorde diligente, libéralité sans retard, munificence vraiment prompte, c’est vers vous que s’élance notre ferveur, vers vous que se tourne notre pensée, devant vous que nous confessons nos fautes et que nous ouvrons le fond de nos coeurs.
Nous vous supplions avec confiance, vous qui, seul, êtes sans péché et pur de tout crime, et nous vous disons : Souvenez-vous de nous, Seigneur , dans votre patience.
Sept paroles de Jésus en croix – Troisième Parole.
« Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple: « Voici ta mère ».
Jésus , lumière éclatante, Roi de gloire, Fils de Dieu et Fils de l’homme; Jésus, fleur de la pureté virginale, Fils de la Vierge Marie; cette Vierge Très-Sainte, cette Vierge accablée d’amertumes, cette Mère pleine d’amour et brisée par tant de douleurs, votre Mère bien-aimée, qui entoura votre enfance de soins si diligents, se tenait inondée de ses larmes et anéantie par ses sanglots au pied de votre croix, vous y voyait suspendu, contemplait vos tourments, et, dans l’excès de son affliction, elle semblait prête à défaillir. Mais vous, Seigneur, vous avez abaissé un regard sur cette Mère dans les pleurs, en proie à l’amertume, votre Mère vénérable, digne de la suprême béatitude; vous avez considéré votre Disciple bien-aimé, ce Disciple si digne de votre amour, Jean, le serviteur fidèle de Dieu, l’homme dont la vie est demeurée sans tache, et votre parole s’est adressée, pleine de douceur et avec un accent prophétique, à Marie et à Jean; vous avez recommandé tendrement votre Mère au Disciple, et vous avec dit : Femme voilà votre Fils ; et ensuite au Disciple : Voilà votre Mère .
Prière.
Oh ! quel changement ! quel partage inégal l quelle désolation! quelle tristesse profonde pour une mère, alors que pour soutien c’est le Disciple qui lui est donné à la place du Maître, alors qu’au lieu de Dieu c’est un homme qui devient son appui ; qu’au lieu du Roi, c’est un simple serviteur qui demeure à Marie ! Et moi aussi, ô Jésus ! je me recommande humblement à votre grâce, et je m’abandonne pour toujours à votre Providence, afin qu’aidé des prières que la Vierge vous adressera pour moi avec amour, je puisse être en tout temps à l’abri des orages du péché.
Sept paroles de Jésus en croix – Quatrième Parole.
Jésus, vertu, sagesse du Père incréé ; Jésus, force et soutien de toute créature : par votre puissance admirable vous aviez multiplié les pains; avec une force non moins grande, faible enfant, vous aviez conduit l’étoile qui guidait les Mages; vous aviez rappelé les morts à la vie, vous aviez opéré des merveilles sans nombre, vous aviez guéri les malades, vous aviez tiré le monde du néant, vous aviez chassé les démons par la terreur de votre parole, vous aviez, au jardin des Olives, renversé vos ennemis par la force de cette même parole ; et voilà que vous êtes attaché à la croix pour obéir à votre Père; voilà que vous êtes, par sa volonté, en proie aux angoisses; voilà que, pour accomplir ses ordres, vous êtes enchaîné et vous souffrez comme un Criminel, et qu’il ne vous permet point de faire usage de votre puissance pour vous soustraire aux tourments. Alors, vous inclinant sous le poids des douleurs qui vous oppressent, vous faites entendre un cri, et vous dites, en pleurant, d’une voix lamentable : Eli, Eli, lama sabachtani, c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ?
Prière.
Ô cri miraculeux, qui opère le salut du monde! Ô coeur innocent et humble! Vous pleurez les peines méritées par nos crimes; la compassion m’entraîne vers vous; je sens que vous souffrez pour moi; je me prosterne devant vous, je mêle mes pleurs aux vôtres; et ces pleurs me sont avantageux : ils me consolent, car ils seront pour moi une source de récompense et de joie éternelle.
Sept paroles de Jésus en croix – Cinquième Parole.
« J’ai soif »
Jésus, dont le souvenir est si doux et dont l’amour pénètre d’ardeur; Jésus, ma tendre confiance, vous qui êtes la nourriture qui réjouit mon âme : alors qu’étendu sur l’autel de la croix, vous accomplissiez, en vous immolant, la rédemption des hommes, le monde vous contemplait nu et dépouillé comme un objet de spectacle; la terre faisait entendre contre vous un cri de mort; vos ennemis vous lançaient leurs injures; vos proches vous fuyaient ; les clous perçaient vos membres; vos nerfs se contractaient sous l’excès de la douleur; vos plaies se gonflaient ; votre sang coulait à grands flots; votre chair devenait palpitante; vos forces s’épuisaient. Alors, Seigneur, vous avez été embrasé d’une soif dévorante, d’une soif qui languissait d’amour, d’une soif désireuse des vertus et avide de notre salut. Vous avez dit avec tendresse : J’ai soif: je désire la foi chez tous les hommes, je soupire après leur salut, et je m’offre encore à de nouveaux tourments, afin de l’obtenir.
Prière.
Ô soif vraiment salutaire qui ne demandez que notre amour! ô soif intime du coeur qui brisez nos ardeurs perverses! Faites, ô mon Dieu, que j’aie soif de vous, que je brûle de cette soif, que je fuie la soif du mal, jusqu’à ce que j’arrive à la fontaine de vie, que je m’y désaltère, que j’y sois heureux pour toujours, et, qu’entré dans la Sainte Patrie, j’y contemple mon Dieu à jamais.
Sept paroles de Jésus en croix – Sixième Parole.
« Tout est consommé ! »
Jésus, notre rédempteur, sauveur de tous les hommes ; Jésus, notre amour, salut de ceux qui croient: alors que vous accomplissiez avec un zèle ardent par le mystère de la Croix l’oeuvre de notre rachat, afin d’être ainsi notre libérateur ; alors que vous vous soumettiez au supplice pour nous en arracher, consommant le sacrifice de votre chair et de votre sang, en même temps que le combat terrible qui devait mettre le sceau à notre paix ; terminant la course passagère de cette vie fugitive et achevant le grand acte de notre rédemption, au moment où l’heure de la mort approchait, où la vie vous abandonnait, où vous touchiez au terme de vos souffrances, et où tout allait se trouver conduit à sa fin, pour exprimer toutes choses en un mot vous vous écriâtes : Tout est consommé ! En effet, Jésus est crucifié, l’Agneau est immolé, son sang est répandu , le prix du salut est payé, le démon est vaincu, la guerre est terminée , la sentence de condamnation est détruite et l’homme est racheté.
Prière
O bon Jésus ! Bonté suprême qui êtes notre justice ; ô vrai Jésus ! Vérité souveraine qui êtes notre science; ô notre Jésus! Charité ineffable et notre Rédemption; ô Saint Jésus ! Sainteté sans tache et notre sanctification ; consommez en nous la grâce, consommez la justice, consommez notre conscience, consommez notre joie.
Sept paroles de Jésus en croix – Septième Parole.
« Mon Père, je remets mon âme entre vos mains »
Jésus, Voie de toute droiture et Porte du salut; Jésus, refuge inébranlable et protecteur de tous les hommes ; Jésus, vérité salutaire et lumière brillante des âmes ; Jésus, félicité de la vie et douceur enivrante des cœurs: alors que vous livriez les derniers combats, afin de détacher votre âme de votre corps sacré, et que vous abandonniez cette terre pour descendre aux enfers, voulant nous montrer la voie que nous devions parcourir, instruire les hommes formés d’une vile poussière, et nous faire reconnaître le défenseur en qui doivent se confier ceux que la mort environne, vous avez recommandé votre âme vénérable à votre Père Très-Saint et vous lui avez dit en gémissant dans un langage d’amour : Mon Père, je remets mon âme entre vos mains. Et ensuite, inclinant la tête, toujours attaché au gibet de la Croix, couvert de plaies cruelles, honteuses et injustes, vous avez rendu l’esprit. Mais en même temps vous imprimâtes à l’univers un tel frémissement que tous ceux qui furent témoins de vos tourments versèrent des larmes abondantes ; que les éléments se troublèrent, les rochers se fendirent, les sépulcres laissèrent aller leurs morts, la terre trembla,, le voile du temple se déchira, le soleil se couvrit de ténèbres, le monde gémit, et la nature désolée s’écria : Hélas ! voici mon dernier jour, ou bien le Dieu qui m’a créée est à cette heure en proie aux souffrances.
Prière.
Ô mort digne de larmes, que toute créature a pleurée ! O mort lamentable, sur laquelle les êtres insensibles se sont désolés ! mort admirable, où les morts ont puisé la vie ; mort toute aimable, qui as exalté le courage des forts ; mort sacrée, mort glorieuse, qui as été la ruine des crimes ; mort pieuse, mort profitable, en qui nous avons trouvé des récompenses, fais que ton souvenir ne nous abandonne jamais ; qu’il excite notre âme et transperce en tout temps notre coeur; qu’il verse la lumière en nos pensées et nous dirige en toutes nos démarches ; qu’il nous délivre de nos fautes et nous accorde le bienfait de la vie céleste. Ainsi soit-il.
Sept paroles de Jésus en croix – Sept paroles de Jésus en croix
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PREMIER DIMANCHE DE CARÊME – La tentation de Jésus au désert
Notre Seigneur Jésus-Christ nous offre, par son exemple, les moyens de vaincre les tentations.
La suite du saint Évangile selon Matthieu (IV, 1-11)
Alors Jésus fut emmené au désert par l’Esprit, pour être tenté par le diable.
Il jeûna durant 40 jours et 40 nuits, après quoi il eut faim.
Et, s’approchant, le tentateur lui dit: « Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. »
Mais il répondit: « Il est écrit: Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu »
Alors le diable le prend avec lui dans la Ville Sainte, et il le plaça sur le pinacle du Temple et lui dit: « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes du pied quelque pierre. »
Jésus lui dit: « Il est encore écrit: Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu. »
De nouveau le diable le prend avec lui sur une très haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit: « Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage. »
Alors Jésus lui dit: « Retire-toi, Satan! Car il est écrit: C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte. »
Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.
(Cf. Marc I, 12 et 13 – Luc IV, 1-13)
Leçons que nous donne Jésus dans cet Évangile.
La grande affaire de notre conversion doit :
I)- Se commencer par la fuite du monde.
1)- Jésus est, en tout, notre modèle.
2)- Le Saint-Esprit ne nous fait entendre sa voix que dans la retraite et le recueillement ; le bruit et la dissipation du monde l’étouffent, et nous empêchent de l’entendre.
3)- On y apprend à se connaître soi-même ; on y sent plus vivement les motifs qui doivent nous engager à nous donner entièrement à Dieu ; la sublime vocation du chrétien, la laideur du vice, les charmes de la vertu, le néant de la vie présente, l’importance de l’éternité ; l’âme se purifie de ses souillures ; on y apprend à connaître la volonté de Dieu ; on se trace une règle de conduite pour l’avenir : Et duxit eum in desertum ;
4)- On peut se faire une vie de retraite même au milieu du monde.
II)- Se poursuivre par une vie mortifiée et pénitente… Cum jejunasset.
Il y a un double jeûne :
1)- Le jeûne corporel qui soumet le corps à l’empire de l’âme.
2)- Le jeûne spirituel, qui consiste à renoncer au péché, et à tout ce qui nous porte au péché.
III)- Se consommer dans la victoire contre la triple tentation du démon, de la chair et du monde… Ut tentaretur.
1)- Il faut nous attendre et nous préparer aux tentations, car elles sont nécessaires et utiles.
a)- Elles nous apprennent à nous connaître, à mieux apprécier notre faiblesse, et le besoin que nous avons du secours de Dieu.
b)- Elles raniment notre vigilance par la crainte du danger.
c)- Elles fortifient nos vertus par l’exercice continuel où elles les tiennent.
d)- Elles nous méritent la couronne immortelle réservée au vainqueur.
2)- Jésus-Christ nous offre, par son exemple, les moyens de les vaincre ; ces moyens sont :
a)- L’humilité, qui nous fait connaître notre faiblesse et le besoin que nous avons du secours de Dieu : Non in solo pane.
b)- La confiance, qui nous préserve du découragement, en nous rappelant que Dieu est là pour nous secourir, et qu’Il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces ; Sed in omni verbo.
c)- La prière, l’invocation du Saint Nom de Jésus, du secours de Marie, de notre ange gardien, le signe de la Croix, l’eau bénite, etc… Sed in omni verbo
d)- Le jeûne, et la mortification des sens : Cum jejunasset.
e)- La vigilance continuelle qui nous met en garde contre les embûches du démon.
f)- La fuite des occasions, et de tout ce qui peut nous exposer au péché. Semblable, dit saint Augustin, à un chien méchant et hargneux, mais attaché à la chaîne, le démon peut bien aboyer, mais il ne peut mordre que ceux qui l’approchent de trop près.
g)- La méditation des grandes vérités de la religion, le souvenir de la présence de Dieu, la pensée de la mort, des châtiments réservés au crime, des immortelles récompenses promises à la victoire.
h)- La fuite de l’oisiveté, mère de tous les vices, et l’amour du travail, qui fasse que le démon nous trouve toujours occupé. (Dehaut, l’Évangile Expliqué)
Notre Seigneur Jésus-Christ nous enseigne comment nous devons combattre les tentations de la triple concupiscence et remporter la victoire sur le démon.
Le combat du chrétien contre le démon
I)- Motifs qui nous engagent à combattre le démon
1)- L’exemple de Jésus-Christ notre Général.
2)- La grâce et l’assistance de l’Esprit-Saint, qui ne nous abandonnera pas, si nous l’appelons à notre secours.
3)- La faiblesse du démon dont Jésus-Christ a détruit la puissance.
4)- La couronne immortelle promise au vainqueur.
II)- Comment nous devons nous préparer à ce combat.
1)- Par la solitude, la retraite, l’éloignement du monde et de ses plaisirs tumultueux : Ductus est in desertum.
2)- Par le jeûne et la mortification… Cum jejunasset.
3)- Par la prière, la méditation, l’étude de l’Écriture Sainte : Scriptum est.
4)- Par l’attente des combats et des tentations qui nous sont réservés : Ut tentaretur a diabolo.
III)- Comment nous devons nous comporter durant la tentation. Nous devons :
1)- Implorer le secours du Ciel
2)- Résister avec résolution et courage
3)- Ne pas nous appuyer sur notre propre force, mais nous confier en l’assistance divine.
IV)- Comment nous devons combattre les tentations de la triple concupiscence. Nous combattrons :
1)- La sensualité, par la confiance en Dieu et l’esprit de mortification, qui nous rend indépendants des besoins du corps : Non in solo pane vivit homo.
2)- L’orgueil et la vaine gloire, par l’humilité et une soumission entière à la conduite de la divine Providence à notre égard : Non tentabis Dominum Deum tuum.
3)- L’ambition et la cupidité, par un entier abandon de nous-même à la volonté de Dieu et à sa plus grande Gloire : Dominum Deum tuum adorabis, et illi soli servies.
V)- Comment nous devons nous comporter après la tentation. Nous devons :
1)- Ne point attribuer la victoire à nos propres efforts.
2)- Remercier Dieu et lui renvoyer toute gloire.
(Dehaut, l’Évangile médité)
Méditations sur la tentation au désert – APRÈS son baptême dans le Jourdain, Notre Seigneur va de nouveau faire un geste d’une grande portée. Il va s’engager dans le désert afin de se distinguer par une plus grande sainteté. Il va affronter les peines de la vie, la pire de la condition humaine, c’est-à-dire la tentation démoniaque. Lire la suite…
Vous serez heureux non en ce monde mais en l’autre… Faites Pénitence!
» Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !
Je ne vous promets pas de vous rendre heureux en ce monde, mais en l’autre. »
(Notre-Dame de Lourdes à Bernadette)
Albino Luciani (Jean-Paul Ier) donnant la communion devant la grotte de Lourdes.
Le miracle toutefois, puisqu’il n’est qu’un signe, est ordonné à une fin supérieure. Les miracles de Lourdes opérés par l’intercession de la Très sainte Vierge sont donc destinés à nous rappeler des enseignements religieux d’une importance qu’on peut dire infinie et que nous sommes, hélas ! constamment enclins à oublier.
Le premier de ces enseignements, donné dans l’Évangile par le Précurseur qui préparait les voies au Seigneur, n’a certes pas été ignoré. « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! »
« En ces jours-là arrive Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée et disant : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. »
C’est bien lui dont a parlé Isaïe le prophète : « Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » (Mt 3, 1-3)
Dès notre plus tendre enfance nous avons entendu des prédicateurs traitant de Notre-Dame de Lourdes et rappelant les paroles de la Vierge qu’ils commentaient avec éloquence et même avec véhémence :
« Je ne vous promets pas de vous rendre heureux en ce monde, mais en l’autre. »
C’est bien là en effet, l’une des vérités primordiales du message de Notre-Dame de Lourdes. Ne pas chercher son bonheur en ce monde, mais en l’autre : telle est la maxime qui devrait régler toutes les actions de notre journée. Il n’était pas inutile que la Sainte Vierge, en 1858, le rappelât.
Des philosophes plus anti-chrétiens que jamais n’allaient pas tarder de paraître, et ils enseigneraient aux hommes, d’une manière à la fois spécieuse et violente, d’être fidèles à la terre, de rechercher avant tout exclusivement ici-bas la grande santé, la domination, la volonté de puissance. Ils affirmeraient que placer la fin et l’objet de la vie au-delà de l’espace et du temps, hors des limites de la vie terrestre, est une illusion mensongère, bonne tout au plus pour les faibles et les vaincus. Ce serait là, selon ces maîtres qui ne craindraient pas de s’appeler des Antéchrists, le premier principe de la morale des esclaves, du renversement de toutes les valeurs.
Pour nous prémunir contre le prestige de ces génies mauvais, de ces voix qui proviennent des profondeurs de la terre, la Vierge Immaculée écrasant sous son talon la tête du serpent nous rappelle par la voix d’une enfant ignorante mais pure : Suivez les enseignements de l’Évangile, et vous serez heureux, non en ce monde, mais en l’autre.
Sainte Bernadette – La statue de la Sainte Vierge dans la grotte où apparut la Mère de Dieu.
Le 24 octobre 1865, Bernadette transcrivit pour le Père Cros, au verso d’une image de saint Jean Berchmans les paroles que lui avait adressées la Sainte Vierge :
– Voulez-vous me faire le plaisir de venir pendant quinze jours ?
– Vous irez dire aux prêtres de faire bâtir une chapelle.
– Allez boire à la fontaine et vous y laver.
– Vous prierez Dieu pour les pécheurs.
– Je suis l’Immaculée Conception.
– Allez manger cette herbe que vous trouverez là.
– Je ne vous promets pas de vous faire heureuse en ce monde, mais dans l’autre.
Les apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes : Lire l’article