JE SUIS LE PAIN DE VIE
“ Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l’Esprit de la Vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est dans l’Esprit de la Vérité qu’ils doivent l’adorer. ” (Jean, IV, 23-24)
PRIERE (FLECHE D’OR)
Par le Coeur Immaculé de Marie, qu’à jamais soit béni, loué, aimé, glorifié le très Saint, très Sacré, très Suradorable, très méconnu, très inexprimable Nom de Dieu au Ciel, sur la terre et dans les enfers, par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et par le Sacré-Coeur de Notre-Seigneur Jésus-Christ au très Saint-Sacrement de l’autel.
Ainsi soit-il
« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »
Faire toutes ses actions en Marie
261. 3 Il faut faire ses actions en Marie. Pour bien comprendre cette pratique il faut savoir:
Que la Très Sainte Vierge est le vrai paradis terrestre du nouvel Adam, et que l’ancien paradis terrestre n’en était que la figure. Il y a donc, dans ce paradis terrestre, des richesses, des beautés, des raretés et des douceurs inexplicables, que le nouvel Adam, Jésus-Christ, y a laissées. C’est en ce paradis qu’il a pris ses complaisances pendant neuf mois, qu’il a opéré ses merveilles et qu’il a étalé ses richesses avec la magnificence d’un Dieu. Ce très saint lieu n’est composé que d’une terre vierge et immaculée, dont a été formé et nourri le nouvel Adam, sans aucune tache ni souillure, par l’opération du Saint-Esprit, qui y habite.
C’est en ce paradis terrestre où est véritablement l’arbre de vie qui a porté Jésus-Christ, le fruit de vie; l’arbre de science du bien et du mal qui a donné la lumière au monde. Il y a, en ce lieu divin, des arbres plantés de la main de Dieu et arrosés de son onction divine, qui ont porté et portent tous les jours des fruits d’un goût divin; il y a des parterres émaillés de belles et différentes fleurs des vertus, qui jettent une odeur qui embaume même les anges. Il y a dans ce lieu des prairies vertes d’espérance, des tours imprenables de force, des maisons charmantes de confiance, etc. Il n’y a que le Saint-Esprit qui puisse faire connaître la vérité cachée sous ces figures de choses matérielles. Il y a encore en ce lieu un air pur, sans infection, de pureté; un beau jour, sans nuit, de l’humanité sainte; un beau soleil, sans ombre, de la Divinité; une fournaise ardente et continuelle de charité, où tout le fer qui [y] est mis est embrasé et changé en or; il y a un fleuve d’humilité qui sourd de la terre et qui, se divisant en quatre branches, arrose tout ce lieu enchanté; ce sont les quatre vertus cardinales.
262. [2] Le Saint-Esprit, par la bouche des saints Pères, appelle aussi la Sainte Vierge:
1. la porte orientale, par où le grand prêtre Jésus-Christ entre et sort dans le monde; il y est entré la première fois par elle, et il viendra la seconde;
2. le sanctuaire de la Divinité, le repos de la très Sainte Trinité, le trône de Dieu, la cité de Dieu, l’autel de Dieu, le temple de Dieu, le monde de Dieu. Toutes ces différentes épithètes et louanges sont très véritables, par rapport aux différentes merveilles de grâces que le Très-Haut a faites en Marie. Oh! quelles richesses! Oh! quelle gloire! Oh! quel plaisir! Oh! quel bonheur de pouvoir entrer et demeurer en Marie, où le Très-Haut a mis le trône de sa gloire suprême!
Extrait du traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge de Saint-Louis-Marie-Grignion de Montfort
Lire les articles recommandés suivant: