Pour que la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, accomplie par le pape François, le 25 mars 2022, porte tous ses fruits de Grâce et de Miséricorde.
«VOIS, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi : 1) se confesseront, 2) recevront la sainte Communion, 3) réciteront un chapelet, 4) et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. » (Pontevedra 10/12/1925 – Révélation de la Sainte Vierge à soeur Lucie)
Du 13 mai au 13 octobre 1917, Notre-Dame est apparue à Fatima au Portugal, à trois enfants, Lucie (10 ans) et ses deux petits cousins, François (9 ans) et Jacinthe (7 ans). Lors de la dernière apparition, le 13 octobre 1917, eut lieu le grand miracle du soleil devant 70 000 personnes
DIEU VEUT que le Cœur Immaculé de Marie règne afin que Lui-même dans sa Trinité Sainte soit satisfait dans son Amour majeur. C’est de cet amour pour la Vierge que découle sa volonté absolue de faire d’Elle la Médiatrice universelle et l’instrument du salut de nos âmes, comme de la paix dans le monde.
Peu de temps avant sa mort, sainte Jacinthe confiait à sa cousine : « Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie… que l’on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c’est à Elle que Dieu l’a confiée. Ah ! Si je pouvais mettre dans tous les cœurs le feu que j’ai là dans ma poitrine et qui me brûle et me fait tant aimer le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie. »
Pontevedra 1925 – Tuy 1929
La Vierge Marie est revenue ensuite deux fois pour préciser les demandes du Ciel à sa fidèle messagère, Lucie : à Pontevedra le 10 décembre 1925 pour les premiers Samedis du mois, et à Tuy, le 13 juin 1929, pour la consécration de la Russie.
Sœur Lucie écrivait à son confesseur, le Père Aparicio, le 19 mars 1939 : « De la pratique de cette petite dévotion, unie à la Consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. C’est pourquoi j’ai tant désiré sa propagation ; et puis, surtout, parce que telle est la Volonté de notre bon Dieu et de notre si chère Mère du Ciel. » Donnerons-nous à Jésus et à Marie cette consolation d’être aimés et qu’en échange de cet amour, ils puissent sauver beaucoup d’âmes ?
Vous pouvez télécharger le fascicule de « La petite dévotion réparatrice ou les cinq premiers samedi du mois » ici ou en cliquant sur l’image ci-dessous.
Prière à saint Joseph, patron des causes difficiles (Saint François de Sales)
GLORIEUX Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie.
Ô vous dont la puissance s’étend à toutes nos nécessités et savez rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance ; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de notre inquiétude. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ô vous que l’on n’a jamais invoqué en vain, aimable saint Joseph ! Vous dont le crédit est si puissant auprès de Dieu qu’on a pu dire : “ Au ciel, Joseph commande plutôt qu’il ne supplie ”, tendre père, priez pour nous Jésus, priez pour nous Marie. Soyez notre avocat auprès de ce divin Fils dont vous fûtes ici-bas le père nourricier si attentif, si chérissant et le protecteur fidèle. Soyez notre avocat auprès de Marie dont vous fûtes l’époux si aimant et si tendrement aimé. Ajoutez à toutes vos gloires celle de gagner la cause difficile que nous vous confions.
Nous croyons, oui, nous croyons que vous pouvez exaucer nos vœux en nous délivrant des peines qui nous accablent et des amertumes dont notre âme est abreuvée ; nous avons, de plus, la ferme confiance que vous ne négligerez rien en faveur des affligés qui vous implorent. Humblement prosternés à vos pieds, bon Saint Joseph, nous vous en conjurons, ayez pitié de nos gémissements et de nos larmes ; couvrez-nous du manteau de vos miséricordes et bénissez-nous.
Le Saint-Siège a annoncé que le pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le vendredi 25 mars, en la fête de l’Annonciation, au cours d’un office pénitentiel à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre. Cette nouvelle devrait remplir tous les catholiques d’une joie profonde, de consolation et d’encouragement, et nous espérons qu’elle apportera également joie et réconfort à nos chers frères et sœurs orthodoxes de Russie et d’Ukraine. Comme nous le savons par la demande de la Vierge à sœur Lucie, le Pape doit inviter tous les évêques à s’unir à lui pour faire cette consécration. Nous espérons que, même en l’absence d’une invitation formelle du Pape, de nombreux évêques s’uniront à cet acte de consécration. À une époque où l’Église et le monde traversent une crise spirituelle sans précédent, l’acte collégial commun de consécration au Cœur Immaculé, accompli par le Pape en union avec les évêques du monde entier, sera un instrument puissant pour que la Providence divine déverse ces grâces spéciales dont l’Église et le monde ont un besoin si urgent.
Neuvaine pour que les évêques du monde entier s’unissent au pape pour la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie
« Cœur Immaculé de Marie, Sainte Mère de Dieu et notre très tendre Mère, portez votre regard sur la détresse où se trouvent l’Église et toute l’humanité en raison de la propagation de l’impiété, du matérialisme et de la persécution de la foi catholique, ces erreurs contre lesquelles vous avez mis en garde à Fatima. Vous êtes la Médiatrice de toutes les grâces. Obtenez-nous la grâce de voir tous les évêques du monde, en union avec le Pape, consacrer la Russie et l’Ukraine à votre Cœur Immaculé le 25 mars 2022. Par cette consécration, nous espérons – comme vous nous l’avez annoncé à Fatima – qu’au moment fixé par Dieu, la Russie sera convertie et que l’humanité pourra obtenir une ère de paix. Nous espérons que, grâce à cette consécration, le triomphe de votre Coeur Immaculé pourra être hâté et que l’Eglise sera authentiquement renouvelée dans la splendeur de la pureté de la foi catholique, du caractère sacré de la liturgie et de la sainteté de la vie chrétienne. O Reine du Saint Rosaire, notre très tendre Mère, tournez votre regard miséricordieux vers le Pape, les évêques et chacun d’entre nous, et écoutez avec bienveillance notre prière fervente et confiante. Amen. »
Padre Pio, vous avez su, avec l’aide de notre Seigneur Jésus-Christ, résister aux tentations du démon. Car vous avez subi les assauts et les attaques des démons de l’enfer qui voulaient vous inciter à abandonner votre voie de sainteté ; intercédez auprès de Dieu pour que nous aussi, avec votre aide et avec celle de tous les élus, trouvions la force de renoncer au péché et de conserver la foi jusqu’au jour de notre mort.
Padre Pio, vous avez reçu les signes de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous avez porté la Croix pour nous tous en supportant les souffrances physiques et morales qui vous maintenaient, corps et âme, en état de martyre continu ; intercédez auprès de Dieu pour que chacun de nous accepte sereinement les petites et grandes croix de la vie, faisant de chaque épreuve un pont vers la vie éternelle. Amen.
Padre Pio, vous avez participé au projet de salut du Seigneur en offrant vos souffrances pour libérer les pécheurs des liens du démon ; intercédez auprès de Dieu afin que les incroyants reçoivent la foi et se convertissent, que les pécheurs éprouvent un repentir sincère, que les tièdes deviennent plus ardents et que les justes persévèrent sur la voie du salut.
La foi donne l’intelligence du mystère de l’Eucharistie (Joan VI, 43-70)
Ce n’est pas tout de savoir quel don nous recevons de Jésus-Christ, il faut encore apprendre de lui deux choses très nécessaires dont l’une est le fruit que nous en devons retirer et l’autre est le moyen de le recevoir.
Tout cela nous est expliqué dans le même chapitre VI (St Jean VI) que nous avons commencé.
Mais ce qu’il y faut d’abord entendre, c’est que Dieu seul nous en peut donner l’intelligence ; conformément à cette parole : « Ne murmurez point entre vous : personne ne peut venir à moi, si mon Père, qui m’a envoyé, ne le tire. » (1)
Afin donc de venir à Jésus, et pénétrer ses paroles, il faut être tiré par le Père. Et qu’est ce qu’être tiré par le Père, sinon être enseigné de Dieu comme ajoute le Sauveur :
« Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ceux qui ont ouï la voix de mon Père, et qui ont appris ce qu’il leur enseigne, viennent à moi. »(2)
Ainsi être tiré de lui, c’est écouter sa voix, et être enseigné par la douce et toute puissante insinuation et inspiration de la vérité. Quand on est instruit de cette sorte, on ne murmure point de ses paroles ; on les entend ; on les goûte : et c’est pourquoi il dit à la fin :
« Il y en a parmi vous qui ne croient point et c’est pour cela que je vous ai dit que personne ne peut venir à moi, s’il ne lui est donné par mon Père. » (3)
Celui là donc est tiré à Jésus-Christ, à qui il est donné de croire. Le Père nous tire à Jésus Christ, quand il nous inspire la foi. Je crois, Seigneur, je crois ; je ne suis pas de ceux qui veulent se retirer de vous, à cause de la hauteur de vos paroles : au contraire, je suis de ceux qui vous disent avec saint Pierre : « Maître à qui irions-nous ? vous avez des paroles de vie éternelle : nous avons cru et connu que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu. » (4)
Croyez donc et connaissez : croyez premièrement comme vrai enfant de l’Église, docile et soumis, et vraiment enseigné de Dieu. Après avoir été enseigné de Dieu, et avoir été doucement tiré à la foi, vous le serez encore à l’intelligence, autant qu’il est nécessaire pour confirmer votre foi ; et vous direz en toute occasion, mais particulièrement dans la communion : « Nous avons cru et connu que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu. » (5)
Ce n’est pas assez ; au jour suivant nous irons plus loin s il plaît à Dieu. Prions le Père de Jésus-Christ, qui a bien voulu être le nôtre, qu’il nous tire, qu’il nous enseigne au dedans, qu’il nous fasse entendre sa voix et pénétrer sa parole.
Méditations sur l’Évangile par Bossuet (XXVIIIème jour) Monseigneur Jacques-Bénigne Bossuet « L’Aigle de Meaux » (1627 – 1704)
(1) Jean VI, 43-44 (2) Jean VI, 45 (3) Jean VI, 65-66 (4) Jean VI, 69-70 (5) Jean VI, 70
MÉDITATIONS sur l’Évangile par Bossuet
Extrait de la Bible Crampon – Jean VI, 41-71
41 Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit : » Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel. « 42 Et ils disaient : » N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? « 43 Jésus leur répondit : » Ne murmurez point entre vous. 44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 45 Il est écrit dans les Prophètes : Ils seront tous enseignés par Dieu. Quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement, vient à moi. 46 Ce n’est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu ; celui-là a vu le Père. 47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. 48 Je suis le pain de vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 Voici le pain descendu du ciel, afin qu’on en mange et qu’on ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour le salut du monde. «
52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : » Comment cet homme peut-il donner sa chair à manger ? «
53 Jésus leur dit : » En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. 57 Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. 58 C’est là le pain qui est descendu du ciel : il n’en est point comme de vos pères qui ont mangé la manne et sont morts ; celui qui mange de ce pain vivra éternellement. «
59 Jésus dit ces choses, enseignant dans la synagogue à Capharnaüm.
60 Beaucoup de ses disciples, l’ayant entendu, dirent : » Cette parole est dure, et qui peut l’écouter ? « 61 Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : » Cela vous scandalise ? 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ?… 63 C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. 64 Mais il y en a parmi vous quelques-uns qui ne croient point. » Car Jésus savait, dès le commencement, qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le trahirait. 65 Et il ajouta : » C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père. «
66 Dès ce moment, beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. 67 Jésus donc dit aux Douze : » Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? « 68 Simon-Pierre lui répondit : » Seigneur, à qui irions-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle. 69 Et nous, nous avons cru et nous avons connu que vous êtes le Saint de Dieu. « 70 Jésus leur répondit : » N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les Douze ? Et l’un de vous est un démon. « 71 Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote, car c’était lui qui devait le trahir, lui, l’un des Douze.
Saint Jean Chrysostome, commentant l’épître aux Hébreux, s’écrie, ravi d’admiration, à la vue des merveilles opérées par le Sang Rédempteur :
« Les démons s’enfuient dès qu’ils aperçoivent le Sang du Seigneur et les Anges accourent en même temps. Ce sang répandu a lavé le monde entier. Ce sang a purifié le vestibule et le Saint des saints. Que si la figure de ce Sang eut tant de vertu dans le temple juif et au sein de l’Egypte, lorsqu’il fut répandu sur les portes, ce Sang lui-même doit en avoir une bien plus grande. Ce Sang est notre salut, il lave l’âme, il l’orne, il l’enflamme et la rend plus brillante que le feu.
Ce Sang, lorsqu’il fut répandu, ouvrit la voie du ciel ; il fut le prix du monde, c’est par lui que Jésus-Christ achète son Église et qu’il la décore. Comme celui qui achète des esclaves donne de l’or, et, s’il veut les embellir, les orne d’or, ainsi Jésus-Christ nous a achetés et ornés de son Sang. Ceux qui participent à ce Sang, sont placés au rang des Anges, des Archanges et des Puissances supérieures, revêtus de l’étole royale de Jésus-Christ, couverts d’armures spirituelles… Mais je n’ai encore rien dit… Ils sont revêtus du Roi céleste lui-même ! (1)»
(1) Saint Jean Chrysostome
Présence réelle du corps et du sang de Jésus Christ dans l’Eucharistie
« Je le crois ainsi, mon Sauveur! « Si vous ne mangez ma chair: si vous ne buvez mon sang: c’est à dire si vous n’obéissez à cette parole: Prenez, mangez: Ceci est mon corps; Buvez: Ceci est mon sang. Et il n’y a d’autre différence entre ces paroles, sinon que par l’une vous promettez, dans l’autre vous donnez; dans l’une vous préparez, dans l’autre vous instituez; dans l’une vous vous étendez davantage sur le fruit, dans l’autre vous vous attachez plus précisément à exposer la chose même.
Mais partout, c’est le même corps, le même sang, reçu de la même manière, et toujours pour la même fin, qui est de s’unir substance à substance, à la chair et au sang que vous avez pris. Encore un coup, voilà, mon Sauveur, ce que je crois. La foi me vivifie; il est certain: mais cette foi qui me vivifie, c’est de croire que vous avez pris une chair humaine, un sang humain: et que vous me les donnez aussi véritablement à manger et à boire, même par la bouche du corps, que vous les avez pris dans le sein de votre bienheureuse mère » (2)
(2) Bossuet – Méditations sur l’Évangile
Notre-Seigneur nous donne à manger le même corps qu’il a pris pour nous (Joan VI 29 33 50 55 59)
L’oeuvre de Dieu est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Je suis le pain de vie: celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif – qui croit en moi a la vie éternelle.
« Il est donc constant que c’est par la foi que nous devons profiter de cette céleste nourriture, pour en recevoir la vie éternelle et il ne s’agit plus que de savoir ce qu’il nous enseigne aujourd’hui, que nous devons croire pour cela. Or il nous enseigne clairement qu’il faut croire deux choses: la première, que le Fils de Dieu est descendu du ciel et qu’il a pris une chair humaine en laquelle il est venu à nous: la seconde, que pour avoir part à la vie qu’elle contient il la faut manger. » (3)
Bossuet – Méditations sur l’Évangile
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Image ci-dessus: Notre Dame de Socorri – Pays Basque
Il est urgent de vous mettre sous la protection de la Sainte Vierge Marie! Votre salut en dépend.
En décembre de l’année 1957, sœur Lucie de Fatima confiait au Père Fuentes que nous étions « dans les derniers temps du monde », mais que, dans « la bataille décisive que le démon est en train de livrer contre la Vierge », ô mystère, la hiérarchie ne remplit plus ses devoirs :
« Père, n’attendons pas que vienne de Rome un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour le monde entier ; n’attendons pas non plus qu’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des congrégations religieuses. Non. Notre-Seigneur a déjà utilisé bien souvent ces moyens et le monde n’en a pas fait cas. C’est pourquoi, maintenant, il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme spirituelle. Chacun doit non seulement sauver son âme mais aussi toutes celles que Dieu a placées sur son chemin. »
– Réciter le chapelet quotidiennement – Se consacrer au Coeur Immaculé de Marie et au Coeur Sacré de Jésus. – Prier pour le Saint Père pour qu’il consacre la Russie au Coeur Immaculé de Marie en union avec tous les évêques du monde. – Pratiquer la dévotion réparatrice au Coeur Immaculé de Marie tous les cinq premiers samedis du mois
(à réciter quotidiennement) “ Daignez recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! ” “ Donnez-moi la force contre vos ennemis ! ” Ô Immaculée-Conception ! Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur, âme pécheresse. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété.
Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort, et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : “ La Femme écrasera la tête du serpent ”; et aussi : “Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier.” Qu’en vos mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de votre amour capable de ranimer et d’enthousiasmer tant d’âmes tièdes ou égarées.
Ainsi, s’étendra sans fin le Règne du Divin Cœur de Jésus.
Votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Divin Cœur de Jésus sur nous tous, en passant par vos mains maternelles.
Ainsi soit-il.
ACTE DE CONSÉCRATION AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE
(à réciter quotidiennement) « Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé avec tout ce que je suis et tout ce que je possède.
Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal et à conserver la pureté de l’âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l’amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre Divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j’espère, que j’adore et que j’aime.
Ainsi soit-il.»
Sœur Marie Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé (22 mars 1907 – 13 février 2005)
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Je crois qu’il est à propos de vous rappeler tout d’abord, chrétiens, ce que signifie ce mot « Épiphanie ». C’est un mot qui vient de la langue grecque, et qui veut dire « manifestation ». Or l’Église se sert de cette expression pour désigner le jour où elle célèbre, dans une même solennité, le souvenir des trois circonstances suivantes où Notre Seigneur Jésus-Christ s’est manifesté comme Dieu aux yeux des hommes.
L’Étoile a conduit l’âme à la foi, l’Eau du Jourdain lui a conféré la pureté, le Festin nuptial l’unit à son Dieu.
L’ADORATION DES MAGES – Épiphanie
La première de ces circonstances, ce fut lorsque, peu de temps après sa naissance dans l’étable de Bethléem, il y appela, au moyen d’une étoile extraordinaire et miraculeuse, les roi-mages, qui vinrent du fond de l’Orient lui offrir leurs très parfaites adorations. Mais le Sauveur ne se manifesta pas moins aux Mages comme Dieu par le miracle de son abaissement que par le miracle de l’étoile conductrice. A la vue de la faiblesse de l’Enfant, de la pauvreté de la Mère, du dénuement de l’habitation, « ils comprennent, dit un pieu écrivain, que le Dieu éternel, voulant visiter les hommes, et leur montrer son amour, devait descendre jusqu’à eux, et si bas, qu’il n’y eut aucun degré de la misère humaine qu’il n’eût sondé et connu par Lui-même. Instruits, par leur propre coeur, de la profondeur de cette plaie d’orgueil qui nous ronge, ils ont senti que le remède devait être aussi extrême que le mal, et dans cet abaissement inouï, ils ont reconnu tout d’abord la pensée et l’action d’un Dieu. Israël attend un Messie glorieux et tout éclatant de gloire mondaine ; les Mages, au contraire, reconnaissent ce Messie à l’humilité, à la pauvreté qui l’entourent : c’est pourquoi, subjugués par la force de Dieu, ils se prosternent et adorent, dans l’admiration et l’amour. »
LE BAPTÊME DE NOTRE-SEIGNEUR PAR JEAN-BAPTISTE – Épiphanie
La deuxième circonstance où Notre-Seigneur s’est manifesté comme Dieu aux hommes, ce fut lorsque, voulant commencer la prédication de son Évangile, il se rendit sur les bords du Jourdain pour s’y faire baptiser par saint Jean-Baptiste.
L’Église rend grâces à Dieu de nous avoir donné, après l’Étoile de la foi qui nous illumine, l’Eau puissante qui emporte nos souillures. Car ce n’est pas pour se laver que Jésus est descendu dans les eaux du Jourdain, mais pour purifier ces eaux elles-mêmes et leur communiquer, par son contact, la vertu de nous purifier à notre tour dans le Baptême.
Jean le vit venir et il dit : « Voici l’Agneau de Dieu, celui qui ôte les péchés du monde ».
Voilà un témoignage plus imposant que celui de Jean, c’est le témoignage de la colombe qui vient se reposer sur Jésus-Christ. Le Dieu de toute majesté fit retentir son tonnerre, le Seigneur s’est fait entendre sur les grandes eaux : « Au même instant on entendit une voix du ciel qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances« .
Notre Seigneur va pour la troisième fois, se manifester comme Dieu. Mais tandis que dans les deux circonstances précédentes, il paraissait ne pas agir lui-même, mais semblait plutôt laisser montrer sa divinité, d’abord par l’étoile miraculeuse, puis par jean et par la voix du ciel, ici, c’est directement et personnellement qu’il va se manifester, en faisant paraître en lui la toute-puissance qui n’appartient qu’à Dieu seul. Au milieu d’un festin de Noce à Cana en Galilée, où Jésus avait été invité avec sa Mère Marie et ses disciples, le vin vint à manquer. Marie dit à Jésus : « Ils n’ont point de vin ». « Faites tout ce qu’il vous prescrira ». Or il y avait là six grands vases de pierre, six urnes qui étaient vides. Et Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez-les d’eau ». Et ceux-ci les remplirent jusqu’au bord. Alors Jésus ajouta : Puisez maintenant, et portez au maître du festin.
Et le maître d’hôtel, ayant goûté le liquide qui lui était présenté, et qui ne savait pas avoir été de l’eau, trouva que c’était du vin, et un vin exquis, car il dit à l’époux : « Tous les autres ont coutume de servir d’abord le meilleur vin, et quand l’échauffement des convives ne leur permet plus de discerner ce qu’ils boivent, on sert une qualité inférieure. Pour vous, au contraire, vous avez tenu le bon vin en réserve jusqu’à ce moment ». Quel ne dut pas être l’étonnement de l’époux, en entendant ces paroles, car il savait, lui, qu’il n’avait plus de vin, ni bon ni mauvais !
Quant aux disciples de Jésus, l’ayant vu « manifester ainsi sa Gloire », dit l’Évangile, à partir de ce moment, « ils crurent en lui ».
Tels sont chrétiens, les trois mystères que l’Église célèbre et honore le jour que nous appelons l’Épiphanie, et dans tout le temps qui suit ce jour jusqu’à la Septuagésime.
L’Église a réuni ensemble ces trois mystères, parce que le but en est le même, c’est-à-dire parce que tous les trois ont fait connaître, à ceux qui en ont été témoins, que Jésus-Christ était Dieu, ou autrement, parce que tous les trois ont manifesté sa divinité.
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Ces quelques lignes (ci-dessous) du père Charles de Foucauld, écrites le jour de son martyre à sa cousine Marie de Bondy, ont retenti puissamment dans mon âme comme un échos de ma propre vie.
Quand le monde parle d’exaltation de la personne humaine, notre Seigneur Jésus-Christ nous montre la voie de l’anéantissement. Quand le monde parle de richesses, l’imitation de Jésus-Christ et de la Sainte Famille nous invite à la pauvreté. Quand le monde considère la souffrance comme une injustice et un mal, les fidèles y voient une grâce divine de pouvoir exprimer leur amour pour la sainte Trinité et le Coeur immaculé de marie. Quand le monde désespère devant les épreuves et les souffrances, les fidèles catholiques, fils de Dieu et de la Vierge, nourrissent l’espérance d’aller au Ciel par la grâce de la Croix et de la Miséricorde divine.
Voici un extrait de sa dernière lettre :
« […] Ces souffrances, ces inquiétudes anciennes et récentes, acceptées avec résignation, offertes à Dieu en union et aux intentions des douleurs de Jésus, sont non pas la seule chose, mais la plus précieuse que le bon Dieu vous offre pour que vous arriviez devant Lui, les mains pleines.
Notre anéantissement est le moyen le plus puissant que nous ayons de nous unir à Jésus et de faire du bien aux âmes ; c’est ce que saint Jean de la Croix répète presque à chaque ligne. Quand on peut souffrir et aimer, on peut beaucoup, on peut le plus qu’on puisse en ce monde : on sent qu’on souffre, on ne sent pas toujours qu’on aime et c’est une grande souffrance de plus ; mais on sait qu’on voudrait aimer et vouloir aimer, c’est aimer. On trouve qu’on n’aime pas assez, – cela c’est vrai, on n’aimera jamais assez, – mais le bon Dieu, qui sait de quelle boue Il nous a pétris, et qui nous aime bien plus qu’une mère ne peut aimer son enfant, nous a dit, Lui qui ne ment pas, qu’Il ne repousserait pas celui qui vient à Lui… »
(Charles de Foucauld – Lettre à Marie de Bondy – 1er décembre 1916)