Chapelle de la Médaille Miraculeuse

Chapelle de la Médaille Miraculeuse au 140 rue du Bac à Paris.

LA MÉDAILLE MIRACULEUSE 1830

« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons re­cours à vous. »

« Venez au pied de cet autel : là les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demandent avec confiance et ferveur. Elles seront répandues sur les grands et sur les petits… »

C’était en 1830, au 142 de la rue du Bac, ­maison-mère des Filles de la Charité, fondées par saint Vincent de Paul et sainte Louise de Marillac en 1637, sous le patronage de l’Immaculée Conception.

Fresque rappelant la première visite de la Vierge Marie à sœur Catherine dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830.

En 1830, la révolution détrônait Notre-Seigneur Jésus-Christ “ roi de France ” en la personne de Charles X, son “ lieutenant ” selon sainte Jeanne d’Arc qui restaura la monarchie au Nom de Jésus-­Marie gravés sur son étendard et son anneau. Sainte Catherine Labouré qui voyait Notre-Seigneur dans le Saint-Sacrement, le contempla, le 6 juin 1830, en la fête de la Sainte Trinité, avec la Croix sur sa poitrine qui « coulait » à terre avec tous ses ornements royaux.

Le mois suivant, la révolution détrônait Charles X le 29 juillet. Or, dix jours auparavant, dans la nuit du 18 au 19 juillet, en la fête de saint Vincent, son ange gardien réveilla sainte Catherine : « La Sainte Vierge vous attend. » Elle le suivit dans la chapelle où elle trouva la Sainte Vierge assise dans un fauteuil du chœur, côté Évangile. Sainte Catherine s’agenouilla les mains sur les genoux de Marie. Celle-ci lui révéla que « les temps sont mauvais. Des malheurs vont fondre sur la France. Le trône sera renversé ».

Dix jours après, c’était fait !

La Sainte Vierge annonça à Catherine qu’elle aurait beaucoup à souffrir. Elle était bien triste d’annoncer les malheurs qui allaient tomber sur la France :

« Le moment viendra où le danger sera grand, on croira tout perdu, là, je serai avec vous, ayez confiance ! »

Elle prend dès lors la “ régence ” du Royaume. Le 27 novembre, elle apparut une seconde fois, tenant un globe entre les mains, qui représentait le monde entier, particulièrement la France, et chacun de nous. À ses doigts, elle portait des anneaux d’où jaillissaient des rayons qui tombaient sur le monde, en particulier sur la France :

« C’est le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. »

Du pied, elle écrasait la tête d’un serpent verdâtre. Frappée à sa demande, la “ Médaille miraculeuse ” représente cette apparition :

« Faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. »

« Faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. » « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons re­cours à vous. »

Car elle est la Médiatrice universelle de toutes les grâces. Au revers, figure l’initiale “ M ” de Marie, surmontée de la Croix. Celle-ci est plantée sur une barre horizontale qui représente l’autel où se perpétue le Saint-Sacrifice. Notre-Dame assiste à toute célébration du Saint-Sacrifice de la messe, comme elle était présente à celui du Calvaire, en Corédemptrice.

Mgr de Quelen autorisa cette médaille. Elle fit immédiate­ment tant de miracles que tout le monde l’appela, dès 1832, la “ Médaille miraculeuse ”.

Fauteuil sur lequel s’est assise la Vierge Marie. « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons re­cours à vous. »
Châsse de sainte Louise de Marillac. Elle fonda avec saint Vincent de Paul la Compagnie des Filles de la Charité.
Châsse de sainte Louise de Marillac. Elle fonda avec saint Vincent de Paul la Compagnie des Filles de la Charité.
Châsse de sainte Catherine Labouré. Son habit est celui qu’ont porté les Filles de la Charité jusqu’en 1964.
Châsse de sainte Catherine Labouré. Son habit est celui qu’ont porté les Filles de la Charité jusqu’en 1964.
La Vierge Marie est debout sur le globe. Des rayons sortent de ses mains, ils représentent les grâces que Marie répand sur ceux qui les lui demandent. Les deux Cœurs de Jésus et de Marie sont, au-dessus, dans la lumière.
Le 27 novembre 1830, sœur Catherine, en oraison, voit la Vierge, les yeux levés au ciel. Elle présente à Dieu le globe de la terre, surmonté d’une petite croix.

fermer la fenetre

Flèche d'Or

Recevez gratuitement le recueil "Flèche d'Or" des plus belles prières et dévotions au Coeur immaculé de Marie et au Coeur Sacré de Jésus.