Un petit Enfant nous est né

Le temps de Noël

Entrons donc, chrétiens, dans cette vue de l’Église, et associons-nous à sa joie.Ce n’est plus maintenant comme pendant l’Avent, le temps de la tristesse et du deuil.

Jésus Marie Joseph Priez pour nous!

Un petit enfant nous est né (Is. IX, 6). Celui que nous attendions depuis si longtemps, dans les soupirs et les larmes, car sans lui nous ne pouvions espérer de salut, il est venu enfin!
Il est venu pour habiter parmi nous, pour guérir tous nos maux, pour nous enrichir de ses biens et se donner lui-même à nous.

Que notre joie soit donc aussi pleine qu’a été pénible l’attente.

Assez tôt viendra le jour où ce doux et aimable Enfant qui naît aujourd’hui, devenu homme, sera livré à toutes les douleurs: nous lui compatirons alors.

Présentement, réjouissons-nous de sa venue, adorons-le avec Marie et Joseph, chantons auprès de son berceau avec les anges, contemplons avec les bergers ses amabilités infinies, et avec les mages, offrons-lui l’or de nos bonnes oeuvres.

Ces quarante jours passeront vite. Acceptons à coeur ouvert cette joie que les anges apportent du Ciel à la terre.

Mais souvenons-nous qu’elle n’est apportée qu’aux hommes de bonne volonté. Cette joie est donc tout spécialement le partage des chrétiens fidèles. Quant aux pécheurs, ils peuvent aussi y avoir part; mais c’est à la condition qu’ils renonceront résolument à leur vie passée et qu’ils embrasseront une toute opposée. Car si la paix est promise aux hommes de bonne volonté, par contre il est écrit qu’il n’y aura pas de paix pour l’impie (Is. XLVIII, 22).

(Somme du prédicateur – P Grenet – Le temps de Noël – tome premier – p340)

 

 

Minuit chrétiens

Minuit ! Chrétiens, c’est l’heure solennelle
Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son père arrêter le courroux :
Le monde entier tressaille d’espérance
A cette nuit qui lui donne un sauveur
Peuple, à genoux ! Attends ta délivrance,
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l’enfant.
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l’Orient.
Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
Puissants du jour fiers de votre grandeur,
A votre orgueil c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère où n’était qu’un esclave
L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C’est pour nous tous qu’il naît, qu’il souffre et meurt :
Peuple, debout ! Chante ta délivrance,
Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur !
Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur !

Un petit enfant nous est né!

La Nativité du Sauveur

Un petit enfant nous est né…

Un petit enfant nous est né… Il sera appelé Admirable.

ENFANT JÉSUS

Mon enfant, donne-moi ton coeur.
Ô mon divin Rédempteur, plus vous vous êtes abaissé, en vous faisant homme et en naissant enfant comme nous, plus vous avez fait éclater la grandeur de votre amour envers nous afin de vous attacher nos coeurs. (Saint Alphonse)

 

Avec Marie immaculée, attendre Noël dans la joie

Dans l’Ancien Testament, les prophètes et les sages avaient entrevu ce que serait la merveille de l’Évangile. Plus qu’aucun être, la Vierge Marie avait, peinte sur la toile d’attente de son esprit, avant même de le porter dans ses entrailles par sa maternité, la figure, l’image du Dieu Tout-Puissant, le Fils de Dieu bien-aimé. Elle pourrait lui donner un corps, après avoir si bien conçu en son esprit ce qu’Il serait dans sa nature intime. La Vierge Marie, ainsi, portait en son sein, mais aussi en son âme, la merveilleuse gloire et beauté de Jésus enfant.

Noël, c’est l’annonce du Ciel. Noël, c’est l’annonce de la bonne nouvelle éternelle. Noël, c’est comme le pressentiment de notre salut. Quand nous voyons les enfants si souriants, si pleins d’admiration et de joie, avec leurs parents, devant la crèche, les yeux comme éblouis par le spectacle de cette tendresse divine de Jésus pour les hommes, nous comprenons bien que, dans l’âme de nos enfants, il y a une joie qui n’est pas encore entamée ni blessée par les duretés de la vie. Cette joie de nos enfants, c’est l’annonce de notre propre joie à tous dans le Ciel  ! (Georges de Nantes)

cf « Avec Marie immaculée, attendre Noël dans la joie » (Abbé Georges de Nantes – Extraits du sermon du 23 décembre 1979)

 

 Le cardinal Luciani (futur Pape Jean-Paul Ier) arriva à Fatima le dimanche 10 juillet 1977 pour présider la concélébration solennelle, sur l’immense esplanade, où la statue de la Sainte Vierge fut portée en procession sur son coussin de fleurs, précédée du cortège des diacres, des prêtres et des évêques. (…) Dans son homélie, le cardinal rappela les principaux faits dont on célébrait le soixantième anniversaire, et en appliqua les leçons à l’actualité pleine de menaces  : «  (…) Frères et sœurs, des nuages noirs de tempête passent au-dessus de l’humanité. Notre cœur est troublé. La Sainte Vierge a dit cependant aux enfants de Fatima, lors de l’apparition du 13 juillet  : “ À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde une période de paix. ” Que Notre-Dame de Fatima, par la grâce et la miséricorde de Dieu, et par les mérites de son Fils Jésus, nous obtienne le pardon et nous préserve des horreurs de nouvelles et terribles guerres.