Le dernier mot de la sainte Vierge Marie, le 13 mai 1917 à Fatima, reste d’une actualité urgente : «Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.»
Le chapelet est donc la clé du Ciel, et l’instrument de la paix en ce monde. Sans le chapelet, ce n’est que guerre et damnation. Benoîte Rencurel en avait déjà été avertie au siècle de Louis XIV, au Laus.
Dites après chaque dizaine : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous, sauvez-nous du feu de l’enfer, attirez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin. »
Répétez souvent : «Ô Très Sainte Trinité, je vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »
Devant Jésus-Hostie : « Mon Dieu, je crois, je vous adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui ne vous adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas. (A dire trois fois …) Très Sainte Trinité Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre tout en les adorant les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de notre Seigneur Jésus-Christ présent dans les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-Même offensé, et je vous demande, par les mérites infinis du Coeur Sacré de Jésus et du Coeur immaculé de Marie, la conversion des pauvres pécheurs. Amen »
Photo Lucia, Francisco et Jacinta à Fatima 1917 – Partager et mettre un J’AIME sur la page JesusMarie
Saint Joseph est un “ Juste ”, qui a les yeux fixés sur Dieu, sa Loi et sa Volonté souveraines. Son cœur est le miroir de la vérité divine. Comme Père et Patron de l’Église, il veut que celle-ci y adhère d’un cœur docile et loyal. Il y aide de tout son pouvoir, encore faut-il que ceux qui ont autorité dans l’Église fassent leur devoir, enseignant la vérité et condamnant les erreurs. L’épouvantable décadence de nos mœurs n’est que le fruit pourri de notre apostasie. Saint Joseph ne pourra nous sauver de cette apostasie, que si nous renonçons aux causes qui l’ont provoquée. La foi avant tout ! Voilà qui donne à notre Contre-Réforme son assise inébranlable.
La foi est nourricière de toutes les vertus, elle entraîne le respect de la discipline, de l’autorité et de l’ordre qu’elle justifie. De la même manière que le Fils et le Saint-Esprit au Ciel obéissent en tout à Dieu le Père parce que c’est de Lui que la vie procède et qu’Ils sont tout rapportés à Lui, de la même manière notre Père Céleste a voulu que toute société terrestre soit paternelle. Il ne peut y avoir de progrès, d’ordre, de justice, que dans la mesure où la famille obéit au père, où l’ensemble de l’usine obéit au patron, où la nation tout entière obéit au prince.
Saint Joseph veut donc restaurer la Chrétienté, au rebours de tout culte de l’homme, dans le dégoût de l’idolâtrie du moi, de la démocratie capitalo-socialiste, de l’anarchie. Lui, le plus petit des trois glorieux membres de la Sainte Famille, il était le Père et protecteur de Jésus et Marie, il commandait, ayant grâce d’état pour cela. Il règne éternellement dans le Ciel. « Et voilà qu’à son école, nous réapprenons à aimer nos pères, nos patrons, nos princes, nos pontifes, nos papes, nos chefs de familles, de professions, de nations, d’Église. Nous admirons qu’au Canada, saint Joseph soit très honoré au mont Royal. Douce et humble anticipation des Souverains Pontifes et des Rois très chrétiens… » (CRC n° 233, juin 1987, p. 25)
La Sainte Famille est le modèle de l’Église, l’Église est le modèle de la société temporelle. « Si vous voulez le salut du monde, écrivait notre Père au lendemain du Concile, recréez de saintes familles et d’autres Nazareth ! » (Lettres à mes amis n° 221) Dans la crise terrible qui menace le monde, il faudra nous en souvenir. D’où l’invocation qu’il a initiée en 1987 à l’usage de nos communautés et de nos familles :
Cœur très pur, très généreux et tout-puissant de saint Joseph, régnez sur nous, gouvernez-nous, sauvez-nous !
« Il me semble, annonçait-il un jour, que va se lever dans le monde en quelque endroit un berger ou un ignorant quelconque et qui va faire savoir au monde que tant qu’on n’aura pas invoqué saint Joseph, on ne sera pas sauvé, et que Jésus ne peut résister aux demandes de la Sainte Vierge et que la Sainte Vierge ne peut qu’obéir à saint Joseph, parce que c’est lui le patron. »
« Mangez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. »
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas. »
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
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La révélation de Tuy (1929) – UNE GRANDIOSE THÉOPHANIE TRINITAIRE
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le.
Très sainte et très auguste Trinité, Dieu unique en trois personnes, je crois que vous êtes ici présent. Je vous adore avec les sentiments de l’humilité la plus profonde, et je vous rends de tout mon cœur les hommages qui sont dus à votre souveraine Majesté.
Acte de foi. – Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper.
Acte d’espérance. – Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez par les mérites de Jésus-Christ votre grâce en ce monde et, si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous êtes fidèle dans vos promesses.
Acte de charité. – Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur plus que toute créature et plus que moi-même, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.
Remercions Dieu des grâces qu’il nous a faites et offrons-nous à lui.
Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux l’employer uniquement à vous servir. Je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour et qui ne tende à votre plus grande gloire.
Formons la résolution d’éviter le péché et de pratiquer la vertu.
Adorable Jésus, divin modèle de la perfection à laquelle nous devons aspirer, je vais m’appliquer, autant que je le pourrai, à me rendre semblable à vous : doux, humble, obéissant, chaste, zélé, patient, charitable et résigné comme vous ; et je ferai particulièrement tous les efforts pour ne pas retomber aujourd’hui dans les fautes que je commets si souvent, et dont je souhaite sincèrement de me corriger.
Demandons à Dieu les grâces qui nous sont nécessaires.
Mon Dieu, vous connaissez ma faiblesse. Je ne puis rien sans le secours de votre grâce. Ne me la refusez pas, ô mon Dieu, proportionnez-la à mes besoins ; donnez-moi assez de force, pour éviter tout le mal que vous défendez, pour pratiquer tout le bien que vous attendez de moi, et pour souffrir patiemment toutes les peines qu’il vous plaira de m’envoyer.
Pater, Ave, Credo, Confiteor.
Invoquons la Sainte Vierge, notre bon Ange et notre saint Patron.
Sainte Vierge, Mère de mon Dieu, ma mère et ma patronne, je me mets sous votre protection, et je me jette avec confiance dans le sein de votre miséricorde. Soyez, ô Mère de bonté, mon refuge dans mes besoins, ma consolation dans mes peines, et mon avocate auprès de votre adorable Fils, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et particulièrement à l’heure de ma mort.
Ange du ciel, mon fidèle et charitable guide, obtenez-moi d’être si docile à vos inspirations, et de régler si bien mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de mon Dieu.
Grand Saint dont j’ai l’honneur de porter le nom, protégez- moi, priez pour moi, afin que je puisse servir Dieu comme vous sur la terre, et le glorifier éternellement avec vous dans le ciel. Ainsi soit-il.
Prière pour la France
Oraison carolingienne
Dieu Tout-puissant et Éternel, qui avez établi l’empire des Francs pour être dans le monde l’instrument de vos divines volontés, le glaive et le bouclier de votre Sainte Église, nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière, les fils suppliants des Francs, afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser votre règne en ce monde et que, pour accomplir ce qu’ils auront vu, ils soient remplis de charité, de force et de persévérance. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.
Cette oraison, dite parfois de Saint Louis, retrouvée par le cardinal Pitra, était la prière favorite du Père de Foucauld. Tirée d’un missel du IXesiècle.
Lourdes
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« Je suis l’Immaculée Conception » – Notre Dame à Sainte Bernadette à Lourdes
“ Daignez recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! ” “ Donnez-moi la force contre vos ennemis ! ” Ô Immaculée-Conception ! Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur, âme pécheresse. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété ; agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort, et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : “ La Femme écrasera la tête du serpent ”; et aussi : “ Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier. ” Qu’en vos mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de votre amour capable de ranimer et d’enthousiasmer tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi, s’étendra sans fin le Règne du Divin Cœur de Jésus. Votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Divin Cœur de Jésus sur nous tous, en passant par vos mains maternelles. Ainsi soit-il.
La grotte de Lourdes
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Chapelle de la Médaille Miraculeuse au 140 rue du Bac à Paris.
LA MÉDAILLE MIRACULEUSE 1830
« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
« Venez au pied de cet autel : là les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demandent avec confiance et ferveur. Elles seront répandues sur les grands et sur les petits… »
C’était en 1830, au 142 de la rue du Bac, maison-mère des Filles de la Charité, fondées par saint Vincent de Paul et sainte Louise de Marillac en 1637, sous le patronage de l’Immaculée Conception.
Fresque rappelant la première visite de la Vierge Marie à sœur Catherine dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830.
En 1830, la révolution détrônait Notre-Seigneur Jésus-Christ “ roi de France ” en la personne de Charles X, son “ lieutenant ” selon sainte Jeanne d’Arc qui restaura la monarchie au Nom de Jésus-Marie gravés sur son étendard et son anneau. Sainte Catherine Labouré qui voyait Notre-Seigneur dans le Saint-Sacrement, le contempla, le 6 juin 1830, en la fête de la Sainte Trinité, avec la Croix sur sa poitrine qui « coulait » à terre avec tous ses ornements royaux.
Le mois suivant, la révolution détrônait Charles X le 29 juillet. Or, dix jours auparavant, dans la nuit du 18 au 19 juillet, en la fête de saint Vincent, son ange gardien réveilla sainte Catherine : « La Sainte Vierge vous attend. » Elle le suivit dans la chapelle où elle trouva la Sainte Vierge assise dans un fauteuil du chœur, côté Évangile. Sainte Catherine s’agenouilla les mains sur les genoux de Marie. Celle-ci lui révéla que « les temps sont mauvais. Des malheurs vont fondre sur la France. Le trône sera renversé ».
Dix jours après, c’était fait !
La Sainte Vierge annonça à Catherine qu’elle aurait beaucoup à souffrir. Elle était bien triste d’annoncer les malheurs qui allaient tomber sur la France :
« Le moment viendra où le danger sera grand, on croira tout perdu, là, je serai avec vous, ayez confiance ! »
Elle prend dès lors la “ régence ” du Royaume. Le 27 novembre, elle apparut une seconde fois, tenant un globe entre les mains, qui représentait le monde entier, particulièrement la France, et chacun de nous. À ses doigts, elle portait des anneaux d’où jaillissaient des rayons qui tombaient sur le monde, en particulier sur la France :
« C’est le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. »
Du pied, elle écrasait la tête d’un serpent verdâtre. Frappée à sa demande, la “ Médaille miraculeuse ” représente cette apparition :
« Faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. »
« Faites frapper une médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. »
« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
Car elle est la Médiatrice universelle de toutes les grâces. Au revers, figure l’initiale “ M ” de Marie, surmontée de la Croix. Celle-ci est plantée sur une barre horizontale qui représente l’autel où se perpétue le Saint-Sacrifice. Notre-Dame assiste à toute célébration du Saint-Sacrifice de la messe, comme elle était présente à celui du Calvaire, en Corédemptrice.
Mgr de Quelen autorisa cette médaille. Elle fit immédiatement tant de miracles que tout le monde l’appela, dès 1832, la “ Médaille miraculeuse ”.
Fauteuil sur lequel s’est assise la Vierge Marie.
« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »Châsse de sainte Louise de Marillac. Elle fonda avec saint Vincent de Paul la Compagnie des Filles de la Charité.
Châsse de sainte Louise de Marillac. Elle fonda avec saint Vincent de Paul la Compagnie des Filles de la Charité.
Châsse de sainte Catherine Labouré. Son habit est celui qu’ont porté les Filles de la Charité jusqu’en 1964.Châsse de sainte Catherine Labouré. Son habit est celui qu’ont porté les Filles de la Charité jusqu’en 1964.La Vierge Marie est debout sur le globe. Des rayons sortent de ses mains, ils représentent les grâces que Marie répand sur ceux qui les lui demandent. Les deux Cœurs de Jésus et de Marie sont, au-dessus, dans la lumière.Le 27 novembre 1830, sœur Catherine, en oraison, voit la Vierge, les yeux levés au ciel. Elle présente à Dieu le globe de la terre, surmonté d’une petite croix.
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Extrait du traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge Marie
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Enfin Dieu veut que sa sainte Mère soit à présent plus connue, plus aimée, plus honorée que jamais elle n’a été: ce qui arrivera sans doute, si les prédestinés entrent, avec la grâce et lumière du Saint-Esprit, dans la pratique intérieure et parfaite qu je leur découvrirai dans la suite. Pour lors, ils verront clairement, autant que la foi le permet, cette belle étoile de la mer, et ils arriveront à bon port, malgré les tempêtes et les pirates, en suivant sa conduite; ils connaîtront les grandeurs de cette souveraine, et ils se consacreront entièrement à son service, comme ses sujets et ses esclaves d’amour; ils éprouveront ses douceurs et ses bontés maternelles, et ils l’aimeront tendrement comme ses enfants bien-aimés; ils connaîtront les miséricordes dont elle est pleine et les besoins où ils sont de son secours, et ils auront recours à elle en toutes choses comme à leur chère avocate et médiatrice auprès de Jésus-Christ; ils sauront qu’elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ, et ils se livreront à elle corps et âme, sans partage, pour être à Jésus-Christ de même.
Mais qui seront ces serviteurs, esclaves et enfants de Marie? Ce seront un feu brûlant, ministres du Seigneur qui mettront le feu de l’amour divin partout. Ce seront sicut sagittae in manu potentis, des flèches aiguës dans la main de la puissante Marie pour percer ses ennemis. Ce seront des enfants de Lévi, bien purifiés par le feu de grandes tribulations et bien collés à Dieu, qui porteront l’or de l’amour divin dans le coeur, l’encens de l’oraison dans l’esprit et la myrrhe de la mortification dans le corps, et qui seront partout la bonne odeur de Jésus-Christ aux pauvres et aux petis, tandis qu’ils seront une odeur de mort aux grands, aux riches et orgueilleux mondains.
Ce seront des nues tonnantes et volantes par les airs au moindre souffle du Saint-Esprit, qui, sans s’attacher à rien, ni s’étonner de rien, ni se mettre en peine de rien, répandront la pluie de la parole de Dieu et de la vie éternelle; ils tonneront contre le péché, ils gronderont contre le monde, ils frapperont le diable et ses suppôts, et ils perceront d’outre en outre, pour la vie ou pour la mort, avec leur glaive à deux tranchants de la parole de Dieu, tous ceux auquels ils seront envoyés de la part du Très-Haut.
Ce seront des apôtres véritables des derniers temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles et remporter des dépouilles glorieuses sur ses ennemis; ils dormiront sans or ni argent et, qui plus est, sans soin, au milieu des autres prêtres, et écclésiastiques et clercs, inter medios cleros; et cependant auront les ailes argentées de la colombe, pour aller avec la pure intention de la gloire de Dieu et du salut des âmes, où le Saint-Esprit les appellera, et ils ne laisseront après eux, dans les lieux où ils auront prêché, que l’or de la charité qui est l’accomplissement de toute la loi. 12/66
Enfin, nous savons que ce seront de vrais disciples de Jésus-Christ, qui marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseignant la voie étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Evangile, et non selon les maximes du monde, sans se mettre en peine ni faire acception de personne, sans épargner, écouter ni craindre aucun mortel, quelque puissant qu’ils soit. Ils auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de Dieu; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le chapelet dans la gauche, les sacrés noms de Jésus et de Marie sur leur coeur, et la modestie et mortification de JésusChrist dans toute leur conduite. Voilà de grands hommes qui viendront, mais que Marie fera par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans. Mais quand et comment cela sera-t-il?… Dieu seul le sait: c’est à nous de nous taire, de prier, soupirer et attendre: Expectans expectavi.
CONTRE-RÉFORME CATHOLIQUE AU XXIème SIÈCLE http://crc-resurrection.org
La médiathèque de l’école de pensée CRC
https://vod.catalogue-crc.org/
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Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur Si je te contemplais dans ta sublime gloire Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…
Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs O ma Mère chérie, sur la rive étrangère Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !… En méditant ta vie dans le saint Evangile J’ose te regarder et m’approcher de toi Me croire ton enfant ne m’est pas difficile Car je te vois mortelle et souffrant comme moi…
Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère Du Dieu qui doit régner toute l’éternité Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère L’ineffable trésor de la virginité. Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée Peut contenir Jésus, L’Océan de l’Amour !…
Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante Du Dieu que tu ravis par ton humilité Cette vertu cachée te rend toute-puissante Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre Le Fils égal au Père en toi s’est incarné… De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre Puisqu’on doit l’appeler : Jésus, ton premier-né !…
O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse : Le trésor de la mère appartient à l’enfant Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie_ Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ? Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !…
Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible De marcher sur tes pas, ô Reine des élus, L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible En pratiquant toujours les plus humbles vertus. Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite, Des grandeurs d’ici-bas, je vois la vanité, Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite, J’apprends à pratiquer l’ardente charité.
Là j’écoute ravie, Douce Reine des anges, Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur. Tu m’apprends à chanter les divines louanges A me glorifier en Jésus mon Sauveur. Tes paroles d’amour sont de mystiques roses Qui doivent embaumer les siècles à venir. En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses Je veux les méditer, afin de l’en bénir.
Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle Que tu voudrais cacher dans ton humilité Tu le laisses pleurer tout près du Tabernacle Qui voile du Sauveur la divine beauté !… Oh ! que j’aime, Marie, ton éloquent silence, Pour moi c’est un concert doux et mélodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance D’une âme qui n’attend son secours que des Cieux…
Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie ! Je vous vois repoussés de tous les habitants Nul ne peut recevoir en son hôtellerie De pauvres étrangers, la place est pour les grands… La place est pour les grands et c’est dans une étable Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu. O ma Mère chérie, que je te trouve aimable Que je te trouve grande en un si pauvre lieu !…
Quand je vois L’Eternel enveloppé de langes Quand du Verbe Divin j’entends le faible cri O ma mère chérie, je n’envie plus les anges Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !… Que je t’aime, Marie, toi qui sur nos rivages As fait épanouir cette Divine Fleur !… Que je t’aime écoutant les bergers et les mages Et gardant avec soin toute chose en ton cœur !…
Je t’aime te mêlant avec les autres femmes Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas Je t’aime présentant le Sauveur de nos âmes Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras, D’abord en souriant j’écoute son cantique Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs. Plongeant dans l’avenir un regard prophétique Siméon te présente un glaive de douleurs.
O Reine des martyrs, jusqu’au soir de ta vie Ce glaive douloureux transpercera ton cœur Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie Pour éviter d’un roi la jalouse fureur. Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile Joseph vient te prier de partir à l’instant Et ton obéissance aussitôt se dévoile Tu pars sans nul retard et sans raisonnement.
Sur la terre d’Egypte, il me semble, ô Marie Que dans la pauvreté ton cœur reste joyeux, Car Jésus n’est-Il pas la plus belle Patrie, Que t’importe l’exil,, tu possèdes les Cieux ?… Mais à Jérusalem, une amère tristesse Comme un vaste océan vient inonder ton cœur Jésus, pendant trois jours, se cache à ta tendresse Alors c’est bien l’exil dans toute sa rigueur !…
Enfin tu l’aperçois et la joie te transporte, Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs : « O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ? Voilà ton père et moi qui te cherchions en pleurs. » Et l’Enfant Dieu répond (oh quel profond mystère !) A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras : « Pourquoi me cherchiez-vous ?… Aux œuvres de mon Père Il faut que je m’emploie ; ne le savez-vous pas ? »
L’Evangile m’apprend que croissant en sagesse A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis Et mon cœur me révèle avec quelle tendresse Il obéit toujours à ses parents chéris. Maintenant je comprends le mystère du temple, Les paroles cachées de mon Aimable Roi. Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l’exemple De l’âme qui Le cherche en la nuit de la foi.
Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère Soit plongé dans la nuit, dans l’angoisse du cœur ; Marie, c’est donc un bien de souffrir sur la terre ? Oui souffrir en aimant, c’est le plus pur bonheur !… Tout ce qu’Il m’a donné Jésus peut le reprendre Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi… Il peut bien se cacher, je consens à l’attendre Jusqu’au jour sans couchant où s’éteindra ma foi…
Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus Point de ravissements, de miracles, d’extases N’embellissent ta vie, ô Reine des Elus !… Le nombre des petits est bien grand sur la terre Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux C’est par la voie commune, incomparable Mère Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.
En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour Mère, en te contemplant, je me plonge ravie Découvrant dans ton cœur des abîmes d’amour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes Il m’apprend à pleurer, il m’apprend à jouir. Au lieu de mépriser les joies pures et saintes Tu veux les partager, tu daignes les bénir.
Des époux de Cana voyant l’inquiétude Qu’ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude Espérant le secours de son pouvoir divin. Jésus semble d’abord repousser ta prière « Qu’importe », répond-Il, « femme, à vous et à moi ? » Mais au fond de son cœur, Il te nomme sa Mère Et son premier miracle, Il l’opère pour toi…
Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline Quelqu’un dit à Jésus que tu voudrais le voir, Alors, ton Divin Fils devant la foule entière De son amour pour nous montre l’immensité Il dit : « Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère, Si ce n’est celui-là qui fait ma volonté ? »
O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre En écoutant Jésus, tu ne t’attristes pas Mais tu te réjouis qu’Il nous fasse comprendre Que notre âme devient sa famille ici-bas Oui tu te réjouis qu’Il nous donne sa vie, Les trésors infinis de sa divinité !… Comment ne pas t’aimer, ô ma Mère chérie En voyant tant d’amour et tant d’humilité ?
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui. Aimer c’est tout donner et se donner soi-même Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton cœur maternel, Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.
Marie, tu m’apparais au sommet du Calvaire Debout près de la Croix, comme un prêtre à l’autel Offrant pour apaiser la justice du Père Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel… Un prophète l’a dit, ô Mère désolée, « Il n’est pas de douleur semblable à ta douleur ! » O Reine des Martyrs, en restant exilée Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cœur !
La maison de Saint Jean devient ton seul asile Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus… C’est le dernier détail que donne l’Evangile De la Reine des Cieux il ne me parle plus. Mais son profond silence, ô ma Mère chérie Ne révèle-t-il pas que Le Verbe Eternel Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ?
Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie Viens me sourire encore… Mère… voici le soir !… Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime Et redire à jamais que je suis ton enfant !…
La petite Thérèse…
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« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas. »
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore pro-fondément, et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
Enseignées par Notre-Dame le 13 juillet 1917
« Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :
« Ô Jésus, c’est pour votre Amour, en réparation des offenses au Cœur Immaculé de Marie et pour la conversion des pauvres pécheurs. »
« Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »
Prières des voyants
« Ô Très Sainte Trinité, je vous adore ! Mon Dieu, mon Dieu, je vous aime dans le Très Saint-Sacrement ! »
« Mon Dieu, je vous aime en remerciement des grâces que vous m’avez accordées ! »
« Doux Cœur de Marie, soyez mon salut ! Cœur Immaculé de Marie, convertissez les pécheurs ! Sauvez les âmes de l’enfer ! »
« Ô mon Jésus, je vous aime, et je veux souffrir beaucoup pour votre amour. »
« C’est pour votre amour, ô mon Dieu, en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie, pour la conversion des pécheurs et pour le Saint-Père. »
« Ô ma Mère du Ciel, donnez-moi votre Enfant-Jésus ! »
LA DÉVOTION DES PREMIERS SAMEDIS
et la grande promesse mariale de Fatima
Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi :
se confesseront
recevront la saint Communion
réciteront un chapelet
et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire,
en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.
PRIÈRE à SAINT JOSEPH (Saint Pie IX) Sur le modèle du « Souvenez-vous » de Saint Bernard à la Vierge Marie
« Souvenez-vous, ô très chaste Époux de la Vierge Marie, ô mon aimable protecteur, Saint Joseph, qu’on n’a jamais entendu dire que quelqu’un ait invoqué votre protection et demandé votre secours sans avoir été consolé. Animé d’une pareille confiance je viens à vous et je me recommande à vous de toute la ferveur de mon âme. Ne rejetez pas ma prière, ô vous qui êtes appelé le père du Rédempteur, mais daignez l’accueillir avec bonté. Ainsi soit-il. »
Allons à Saint Joseph
Par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, daignez nous assister de votre puissance dans tous nos besoins (Léon XIII)
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